Ça avait pourtant bien commencé...[Terminé]

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

La journée avait était calme, presque trop calme. Sypher l'avait passée toute entière a surveiller autant que possible si les élèves respecté bien le règlement, et apparemment tous les élèves avaient décidé de se tenir à carreaux le même jour. Enfin c'est ce que le hérisson pensait.

L'ex-chasseur de prime était en train de fumer une cigarette dans la cours, pour se détendre après cette journée d'inaction quasi-totale. Comme à son habitude, il était replongé dans ses souvenirs, ceux des premières années de sa fille pour être précis. Mais quelque chose le fit sortir de ses pensées: Un élèves de terminale, entrant dans le corridors avec une bouteille à la main, et c'était surement pas de l'orangeade qu'il se trimbalait vu sa démarche.

*C'est pas vrai... Il est 16h45, pas le moindre problème jusqu'à maintenant, et voilà qu'un crétin fout tous en l'air!*

Sypher suivit donc le même chemin que le jeune humain, et une fois dans le corridor, il remarqua immédiatement que la porte du sous-sol était mal fermée. Toujours avec sa cigarette en bouche, malgré le panneau d'interdiction de fumer bien en vue dans l'entrée, il se dirigea vers le sous-sol tout en marmonnant:

"Il aurait put être discret et rentrer sans que je le voie... Mais non, il fallut que je tombe sur un abruti raide défoncé à l'alcool, au point de ne même plus se rappeler comment on ferme une porte..."

Ignorant à son tour le panneau interdisant l'accès à cette zone souterraine, il descendit les escaliers sans se presser, et une fois arrivé en bas, il fit quelque pas avant de trébucher sur deviner quoi: une bouteille de vodka vide. Dans les quelques secondes qui suivirent, il entendit un rire stupide à souhait, et vit un pied venir écraser la cigarette qui était tombée de sa bouche.

*P..... de fin de journée! C'était ma dernière clope!*

"Bha quoi demi-portion, t'a un problème...Tu tiens plus debout..."

L'humain se remit à rire comme un idiot, et lorsque le hérisson voulut se relever, le jeune homme voulut l'assommer avec la bouteille vide. Grand mal lui en prit, l'ex-chasseur de prime saisit le bras du poivrot, passa dans son dos, saisit son autre bras, et tira sur les manches de l'uniforme avant de les nouer ensemble. Comme si le jeune homme n'avait pas l'air assez ridicule, il releva le haut de l'uniforme par dessus la tête de l'humain, avant d'y faire un joli nœud. Le jeune était tellement imbiber qu'en se débattant, il trébucha à son tour sur sa bouteille. Regardant la scène avec un léger sourire, le hérisson vu qu'il y avait plusieurs bouteilles encore pleines un peux plus loin dans le couloir.

"Pas de bol, tu vas devoir attendre là que je revienne avec la CPE. J'espère juste que personne ne te verra dans cet état. Ta réputation risquerait d'en prendre un coup."

C'est alors que Sypher remarqua qu'une ombre était projetée au sol depuis le haut de l'escalier. Il lâcha rapidement, sur un ton ironique, et sans même se retourner:

"On dirait que c'est déjà trop tard... LE BAR EST FERME, REPASSEZ PLUS TARD!!!"

Il jeta alors un coup d'œil par dessus son épaule pour tenter d'apercevoir la personne qui attendait là haut.

Messages : 158 Date d'inscription : 17/06/2009

[ Si tu pouvais me passer le code pour la couleur de tes paroles, ça serait sympa, merci... ]

" Tous ces secrets, que j'ai gardé...
Ne crois-tu pas que les fées m'ont comblée ?
Ne crois-tu pas que je suis bien trop gâtée par la vie ?
Vois ces trésors, vois ces merveilles !
Toutes ces richesses qui brillent comme des soleils !
En voyant ça tu te dis : Oui, c'est un paradis ! "

Je me baladai tranquillement dans les couloirs du lycée. Je chantais ma chanson préférée, " Partir là-bas ", tirée du dessin animé La petite sirène. Dessin animé que j'aimais beaucoup, étant petite. Bref. J'avais une minute de libre, autant en profiter. J'avais enlevé mon uniforme, et passé une tenue simple, composée d'un tee-shirt à manches courtes et bouffantes rose clair, d'une jupe courte blanche à motifs fleuris bleu intense, ainsi que de ballerines roses. Un bracelet du même bleu que les motifs de ma jupe avait pris place à mon poignet gauche. J'avais également passé une bague d'or serti d'une pierre précieuse, une Atheara, à mon doigt. L'Atheara est une pierre que l'on trouve uniquement dans mon monde, et qui était d'un rouge clair presque transparent. J'affectionnais beaucoup cette pierre, car elle m'apaisait... et elle était assortie à mes yeux !

" Moi je voudrais parcourir le monde !
Moi je voudrais voir le monde danser !
Le voir marcher sur ses... "

Je m'arrêtai soudainement. Une porte, d'habitude fermée, était ouverte. Elle semblait mener au sous-sol... J'avais entendu dire que ce n'était pas un endroit bien sûr. Un bruit parvint à mes oreilles. Une voix. Un son de verre qui en touche un autre. Un petit silence. Toujours cette même voix. Je tremblais légèrement... Que se passait-il ? Je me rapprochais doucement de la porte, et jetai un coup d'œil. Une pénombre peu rassurante régnait. Je distinguais mal ce qui se tramait. Je m'avançai encore, et me plaçai dans l'entrée, sans pour autant passer dans l'escalier. J'entendis une nouvelle fois la voix, qui semblait cette fois s'adresser à moi :

" On dirait que c'est déjà trop tard... LE BAR EST FERME, REPASSEZ PLUS TARD !!! "

" ... Je suis désolée, mais je ne vois pas de quoi vous parlez... Monsieur ? "

Je descendis les escaliers. On m'avait repérée, alors autant se présenter. Mais que voulait-il donc dire par " Le bar est fermé, repassez plus tard " ? Quand je fus descendue à ce qui semblait être le sous-sol, je vis un hérisson rouge. Ses yeux m'effrayèrent un peu, ainsi entourés de noir. Je ne savais quoi dire... Je tentai :

" Bonjour, monsieur... Je me nomme Persia Daerina. Je me promenais dans les couloirs, et j'ai entendu du bruit... Je suis très curieuse, pardonnez m'en, je vous prie. "

Je remarquai des bouteilles de verre éparpillées par terre. Il y en avait d'autre plus loin dans le couloir... Je compris. C'était pour cela que le hérisson rouge avait prononcé ces mots un peu plus tôt... Alors que je n'avais rien à voir avec cela. Mais comment aurait-il pu le savoir, de toute façon ?

" Ah, oui ! Je comprends ce que vous avez voulu dire... Je n'ai aucun rapport avec cela, soyez-en sûr. L'alcool me dégoûte... Je ne touche pas à ces choses-là. "

Il est vrai que je n'avais absolument rien à voir avec cette situation. Je me mis face au hérisson, et m'efforçai de sourire ainsi que de paraître calme, malgré son apparence déconcertante. J'attendais juste une réponse de sa part...

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

C'était donc une jeune échidnée qui se trouvait maintenant face au surveillant. Sypher avait l'impression que quelque chose la mettait mal à l'aise, en plus elle essayé de justifier sa présence du mieux qu'elle pouvait Le hérisson fit quelques pas en direction du mur et appuya sur un interrupteur de façons a allumer la lumière du couloir, il jeta ensuite un regard en coin à la jeune fille avant de reprendre.

"Moi c'est Sypher Hanjer, mais se sera Monsieur Hanjer pour toi gamine. Ca ne fais pas longtemps que je suis surveillant ici. Je ne suis même pas sure de t'avoir déjà vu depuis que j'ai été engagé."

Il fit un signe de tête montrant l'élève de terminal, emballé dans ses propres vêtements, et se débattant du mieux qu'il pouvait. Puis l'ex-chasseur de primes repris.

"Il y a une chose qui est sure par contre, c'est qu'avec des élèves comme celui-là, mon salaire est plus que justifié..."

Il se mit alors à toussé durant quelque secondes avant de lâcher:

"Je devrais vraiment arrêter de fumer ces saloperies avant qu'elles aient ma peau!"

D'ailleurs, il ramassa ce qui resté de sa dernière cigarette, arrachant la partie écrasée, avant de rallumer les quelque centimètres de tabac encore intact. Prenant une profonde inspiration, il souffla ensuite la fumée directement au niveau du visage du jeune humain au sol. On put entendre le pauvre tousser a son tour, alors que Sypher arboré un sourire en coin. Puis se tournant ,à nouveau vers Persia,il dit:

"Bon, tu as enfreins le règlement, mais c'est en partie ma faute et tu as quand même droit au bénéfice du doute...Alors si tu me file un coup pour essayer de trouver les autres idiot qui pourraient se cacher dans le coin, je ne te donnerais même pas d'avertissement. On fera comme si tu n'étais jamais descendue ici. Et puis, même si tu m'aide pas, un avertissement, c'est pas la mort... Quoique, avec la réputation de la CPE, je me méfierais quand même un peux. Paraît qu'elle a vraiment un sale caractère, pas comme ma Sally..."

Il commença donc à citer une à une ce qu'il considérait être les qualités de sa femme, avant de passer à celles de sa fille. On pouvait voir un sourire presque niait sur son visage, alors qu'il déblatéré sans même se soucier de la jeune fille qui se trouvait devant lui. Cela dura quelque minutes avant qu'il ne s'arrête, d'un seul coup.

"...Mais je m'égare."

Il chargea le jeune humain qui commençait à fatiguer sur son épaule droite, avant de tourner le dos à Persia et de commencer à avancer plus loin dans le couloir.

"Tu as fait ton choix?"

Messages : 158 Date d'inscription : 17/06/2009

" Moi c'est Sypher Hanjer, mais se sera Monsieur Hanjer pour toi gamine. Ça ne fais pas longtemps que je suis surveillant ici. Je ne suis même pas sûr de t'avoir déjà vu depuis que j'ai été engagé."

" Je ne pense pas... Je m'efforce de me faire discrète. Je n'aime pas déranger... Je m'excuse, Monsieur Hanjer. Je ne recommencerai pas à me mêler de ce qui ne me regarde pas. "

Je vis soudain une forme, se débattant dans un paquet improvisé avec ses propres vêtements. Je plaignis la pauvre personne qui se trouvait là, quelle qu'elle soit... Je n'aimerais pas me retrouver dans son cas. Le surveillant poursuivit :

"Il y a une chose qui est sûre par contre, c'est qu'avec des élèves comme celui-là, mon salaire est plus que justifié..."

" Je n'en doute pas, monsieur. "

Il toussa. J'hésitai à me rapprocher. Il me faisait peur...

" Je devrais vraiment arrêter de fumer ces saloperies avant qu'elles aient ma peau! "

Je ne fis aucun commentaire. De toute façon, il avait bien raison... Mais c'était son problème, et je n'allais pas recommencer à me mêler des affaires des autres une fois de plus.

"Bon, tu as enfreins le règlement, mais c'est en partie ma faute et tu as quand même droit au bénéfice du doute...Alors si tu me file un coup pour essayer de trouver les autres idiot qui pourraient se cacher dans le coin, je ne te donnerais même pas d'avertissement. On fera comme si tu n'étais jamais descendue ici. Et puis, même si tu m'aide pas, un avertissement, c'est pas la mort... Quoique, avec la réputation de la CPE, je me méfierais quand même un peux. Paraît qu'elle a vraiment un sale caractère, pas comme ma Sally... "

Il en vint à énumérer énormément de qualités. Celles-ci semblaient être celles de sa femme, puis de sa fille. Monsieur Hanjer semblait soudain si calme... Je le regardai avec un air d'ange, et attendis la fin de son long discours. Cela dura un moment, mais enfin il s'arrêta, comme s'il se rendait compte de ma présence.

"...Mais je m'égare."

" Toutes ces qualités réunies en deux seules personnes... C'est incroyable. Ces personnes doivent être les plus formidables du monde, je n'en doute guère, monsieur Hanjer "

... dis-je d'un émerveillement innocent. *PAN*

Bref. Il prit l'élève de terminale sur son épaule, et avança dans le couloir du sous-sol pour repartir. Il me demanda :

" Tu as fait ton choix ? "

" Oui, je vous suis. Et puis, si cela peut vous aider... Autant me joindre à vous, j'aimerais tout autant que vous ayez du temps libre ensuite. "

Je le rejoignis, et nous marchions ainsi dans les couloirs du lycée. Il me faisait un peu moins peur, déjà. Voir qu'il avait une face cachée aussi sympathique m'avait plus ouverte à lui. Avait-il eu un passé difficile ? Probable. Je n'osai pas réengager la conversation. Je me contentai de le suivre... Silencieusement.

[ Désolée, pas d'imagination >o<" ]

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

" Toutes ces qualités réunies en deux seules personnes... C'est incroyable. Ces personnes doivent être les plus formidables du monde, je n'en doute guère, monsieur Hanjer "

*J'en fait peux être un peux trop là, mais bon, je les aime tellement toutes les deux!*

Rien qu'en pensant à sa femme et à sa fille, son visage pris soudainement un air légèrement niais, même lorsqu'il demanda à la jeune fille si elle comptait l'accompagner. Finalement il redescendit sur terre lorsque cette dernière lui répondit:

" Oui, je vous suis. Et puis, si cela peut vous aider... Autant me joindre à vous, j'aimerais tout autant que vous ayez du temps libre ensuite. "

"On dirait bien que j'ai eu raison de te faire une fleur, je suis sure que tu fait partie des élèves qui ont le moins d'ennui de tous le collège. Je dis le moins parce qu'avec le nombre de casse-pieds et de racaille de bas étage, j'ai parfois l'impression de continuer mon ancien travail... Mais je dois t'ennuyer à force de parler de moi, de ma famille et de mon passé."

Il saisit alors sa cigarette, dont il ne resté quasiment plus que le filtre, et l'écrasa sous sa semelle avant de mettre le mégot dans un mouchoir en papier qu'il plaça dans sa poche.

"Au fait Persia, tu permet que je t'appelle par ton prénom? Parce que je n'aime pas spécialement appeler les gens par leurs noms de famille. D'ailleurs, appelle moi plutôt Monsieur Sypher, parce que Monsieur Hanjer, ça fait un peux vieux crouton desséché... Et j'ai encore oublié où je voulais en venir... Bha, pas grave, ça me reviendra. Bon, on va aller voire dans cette salle, je pense que ça ferais une bonne planque pour les potes de cette idiots si ils sont aussi bête que lui"

Il posa sa main sur la poignée, et la tourna, remarquant qu'elle n'était effectivement pas verrouillée.

"On dirait qu'on tiens le gros lot!"

Puis il ouvrit violemment la porte, et enchaina par:

"...Ou pas..."

Lorsqu'il se rendit compte qu'il n'y avait que de vieux banc dans la salle. Toutefois, il prit tous de même la peine d'entrer en faisant signe à Persia de le suivre.

[pas grave, ça arrive à tous le monde... Au passage, si un des casse-pied dont je parle plus haut passe par ici, et qu'il est intéressé pour venir faire son boulot dans le coin, qu'il ne se gène pas XD]

Messages : 158 Date d'inscription : 17/06/2009

" On dirait bien que j'ai eu raison de te faire une fleur, je suis sûr que tu fais partie des élèves qui ont le moins d'ennuis de tout le collège. Je dis le moins parce qu'avec le nombre de casse-pieds et de racaille de bas étage, j'ai parfois l'impression de continuer mon ancien travail... Mais je dois t'ennuyer à force de parler de moi, de ma famille et de mon passé. "

" C'est effectivement ce que l'on dit de moi : bonne élève, sérieuse et tranquille. Autrement, ce n'est pas grave si vous me parlez de vous ! Cela ne me dérange pas. "

Je regardais simplement devant moi. Je fredonnai doucement l'air d'une de mes chansons favorites, " Memories " de David Guetta, et suivit docilement Monsieur Hanjer. D'ailleurs, il me dit :

" Au fait Persia, tu permet que je t'appelle par ton prénom? Parce que je n'aime pas spécialement appeler les gens par leurs noms de famille. D'ailleurs, appelle moi plutôt Monsieur Sypher, parce que Monsieur Hanjer, ça fait un peux vieux crouton desséché... Et j'ai encore oublié où je voulais en venir... Bah, pas grave, ça me reviendra. Bon, on va aller voir dans cette salle, je pense que ça ferais une bonne planque pour les potes de cette idiots si ils sont aussi bête que lui "

" Je pense aussi, Monsieur... Sypher. Après vous, je vous prie. "

Le hérisson mit sa main sur la poignée et la tourna. Elle n'était pas fermée. Je me tus. Qu'allait-il se passer ensuite ? Soudainement, Monsieur Sypher ouvrit violemment la porte, et je constatai avec soulagement que personne n'était là. Visiblement pas très convaincu, il entra dans la pièce, me faisant signe de le suivre. Je m'exécutai, silencieuse. Je marchais prudemment entre les bureaux, pour vérifier qu'il n'y avait réellement personne. Ma besogne faite, et ayant constaté qu'aucun élève ne s'était amusé à se cacher ici, je passai derrière le bureau du professeur, et passai ma main dessus légèrement. Il y avait un peu de poussière... Cette pièce n'avait donc pas été encore nettoyée ? Pourtant, nous avions commencé les cours il y a un moment déjà ! Je dis :

" Monsieur Sypher... Il y a de la poussière sur ce bureau, ce qui indique que cette pièce n'est pas encore nettoyée. C'est étrange... Cette salle doit renfermer un mystère, cela ne fait aucun doute... Je me demande bien pourquoi cet endroit n'est pas propre comme les autres salles de cours. "

Je passai également mon doigt sur le tableau.

" Bizarre... "

Il était également sale. Je descendis de l'estrade qui se trouvait là, tournai une partie du tableau... Et constatai avec effroi qu'un message avait été laissé ici. Il était écrit à la craie. Rouge. Je lis, terrorisée, le mot noté sur le tableau.

" M... Monsieur Sypher... I... Il y a un message, sur l'envers du tableau ! Ce... C'est écrit... " Sypher, Persia, quittez cet endroit, ou vous le regretteriez, sans avoir le temps de tout avouer " ... Qu'est-ce que cela veut dire ? Oh, j'ai peur, Monsieur... Cette pièce est sinistre... Quittons-la, je vous prie... "

Je reculai, et me plaçai près de la porte. Je regardai le surveillant... Qu'allons-nous faire, à présent ? Et qui avait bien pu écrire ce message ?

[ Voilà ! On pourra écrire un film d'horreur, là ! XD Ce serait bien qu'un " coupable " vienne RP avec nous, ce serait sympa >D ]

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

*Elle croit au fantôme ou quoi? Enfin, faut dire que des phrases pareille ça peut foutre la trouille...*

Passant sa main sur le tableau, il effaça rapidement le message, se rendant compte qu'il agissait bel et bien de craie. Puis il reprit son "fardeau" sur son épaule, et se dirigea vers la porte. Soudainement, les lumières s'éteignirent et on entendit un bruit de porte qui claque.

"En voilà une autre! Hé le crétins!!! C'est tes pote qui s'amuse avec les lampes?"

Mais la seule réponse qu'il reçut, ce fut une suite de gémissement, semblant indiquer une quelconque forme de négation. Sypher mit sa main gauche dans la poche arrière de son pantalon, et en sortit un briquet, qu'il s'empressa d'allumer. Puis, posant l'humain sur le sol pour tenter d'ouvrir la porte, il se rendit compte que cette dernière était verrouillée. Un simple coup de pied du hérisson vint régler le problème de façons simple: plus de porte sur le passage. Il traina alors le jeune alcoolique jusque dans le couloir et le laissa adossé contre le mur.

*A quoi bon me le trimballer, puisque de toute façons, il ne risque pas de foutre le camp attaché comme ça, mais juste au cas où...*

Le surveillant eut l'idée de jouer un vieux tour toujours très efficace, à ce gamins un peux trop agité. Il se contenta d'attacher les lacets des deux chaussures ensemble, ça risqué d'être drôle.

"Bon alors, tu viens Persia? C'est pas toi qui voulait absolument sortir de la pièce?!"

Haussant les épaules, il se dirigea vers l'interrupteur du couloir, pour finalement remarquer que c'était en réalité une panne de courant, ou le disjoncteur qui s'était déclenché. Il fit demi-tour, allant vers des pièces encore plus loin de la sortie, son briquet pour seule source de lumière.

"Bon, le courant, c'est normal, y en à plus... Mais la porte, c'est probablement un crétin qui l'a refermée derrière nous, y a plus qu'à le retrouver."

Le bruit d'une personne s'étalant au sol retentit, et le hérisson ne peut s'empêcher d'éclater de rire.

"Il est vraiment trop bête celui là! Par contre, mon rire qui résonne dans le couloir, ça me foutrai presque la trouille... Enfin, presque. Dis ça va petite? T'est toute pale!"

Messages : 158 Date d'inscription : 17/06/2009

[ Désolée pour le retard >o<" ]

Monsieur Sypher, d'un mouvement rapide, effaça le message. Je n'étais pas rassurée. Il reprit l'élève de terminale sur son épaule, avança un peu... et toutes les lumières s'éteignirent dans un claquement de porte. J'étouffai un cri. Que se passait-il, encore ? N'allions-nous point être tranquilles ? Le hérisson semblait indifférent, et donna un bon coup de pied dans la porte verrouillée. Ensuite, il sortit avec l'adolescent et l'adossa à un mur. Finalement, il attacha les lacets de ses deux chaussures ensembles et me dit :

" Bon alors, tu viens Persia? C'est pas toi qui voulait absolument sortir de la pièce ?! "

" Ah, si !! J'arrive !! "

Je courais le rejoindre. Je n'avais aucune envie de rester dans les parages. Malgré tout mon interlocuteur semblait indifférent et haussa les épaules. Inspectant des salles plus loin, avec son briquet comme unique lumière, il déclara :

" Bon, le courant, c'est normal, y en à plus... Mais la porte, c'est probablement un crétin qui l'a refermée derrière nous, y a plus qu'à le retrouver. "

" ... "

Je n'osais rien dire. Je le suivais docilement, quand soudain, le bruit d'une personne qui tombait au sol se fit entendre. Monsieur Sypher rit... il me faisait peur ! Je devins toute pâle. Son rire ne me rassurait pas... Il s'en rendit d'ailleurs compte.

" Il est vraiment trop bête celui là ! Par contre, mon rire qui résonne dans le couloir, ça me foutrai presque la trouille... Enfin, presque. Dis ça va petite ? T'est toute pâle ! "

" Ah, n-non... ce... ça va... "

Je posai ma main sur mon front, et m'assis à terre. Je n'aimais pas, mais alors pas du tout cet instant...

" Je... je pense que j'ai besoin de repos... "

[ Désolée, mais pas d'imagination >o< ]

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

"Pas de problème, on va s'arrêter un moment"

Le hérisson s'adossa au mur face à la jeune échidnée, avant d'éteindre son briquet, voulant économiser le gaz. Il se mit alors à réfléchir un peux, se demandant si il ne vaudrait pas mieux quitter cet endroit, et simplement signaler que des élèves s'en servait parfois pour venir se souler tranquillement. De toute façons, ils ne pourraient pas rester encore très longtemps, un briquet n'étant pas fait pour éclairer un endroit durant longtemps. Le hérisson avait encore quelques allumettes, mais cela ne leur ferais pas gagner beaucoup de temps. Il décidât donc de discuter un peux avec la jeune fille, avant de prendre sa décision.

"Les émotions fortes, c'est pas trop ton truc j'ai l'impression. Mais bon, c'est normal, tout le monde n'a pas exercé le métier qui était le miens auparavant. Valait mieux avoir le cœur bien accroché pour être ch... Vaux peux être mieux que je garde ça pour moi?!

Disons que j'avais un job à risque, d'ailleurs c'est pour ça que j'ai demandé à ma femme d'arrêter quand j'ai su qu'elle était enceinte. J'adorais vraiment ce boulot, et le faire avec elle était un véritable plaisir, mais je ne voulais pas les perdre à cause de ça. Tu vois, j'ai perdu la mémoire il y à longtemps, et donc elles sont tous ce que j'ai. C'est probablement pour ça que tous le monde me dit que j'en fait un peux trop en parlant d'elles.

J'ai même finit par quitter mon ancien travail pour pouvoir rester avec ma famille, mais j'ai du prendre ce poste de surveillant pour qu'on puissent continuer a vivre de la même manière. Je ne voulais pas soudainement privée Rosalys de ses passe-temps, elle n'a presque pas d'amis, je crois même pas du tout dans son lycée. Elle est rejeté parce que c'est une artiste.

Elle fait de la sculpture sur métal, elle doit avoir un truc, parce qu'elle prend un morceau de métal, et elle en fait ce qu'elle veux même si c'est un bloc de fer. Je l'ai déjà vue transformer un simple cube de plomb, en une statuette représentant notre famille. Enfin, vu est un bien grand mot, parce que tous ce que je sais, c'est qu'elle a prit le bloc en me tournant le dos, et a reposé une statuette à la place environ deux minute après.

Elle est vraiment douée, et pas que pour ça, elle a même sauté une classe, ce qui fait qu'elle est en seconde. Bon, elle a pas non plus le niveau pour une école de surdoué, mais quand même. Je pense la changée d'établissement, je trouve que la mauvaise ambiance là-bas mine son coté artiste. En plus j'ai vu le bâtiment des arts, c'est autre chose que le petit local où ils entassent les différentes matières artistique dans son lycée.

Ça m'arrive de m'ennuyer de mon ancienne vie, mais pour rien au monde je ne renoncerais à ce que j'ai maintenant, la seule chose qui compte pour moi c'est leur bonheur à toutes les deux.

Mais je dois t'embêter avec tous ça! Je suis prêt a parier que tu fais désormais partie des gens qui trouve que je suis une sorte de 'chien de garde gâteux', quoique tu à l'air un peux trop gentilles pour ça...

Bon passons, tu dois avoir envie de sortir de ce couloir lugubre à souhait non?"

Il ralluma alors son briquet en attendant la réponse de Persia.

[hrp: je m'excuse auprès des gens qui lise ce rp, et auprès des admins/modo, pour le monologue, mais bon, comme Sypher et Persia prennent une petite pause, faut bien qu'il fasse passer le temps.]

Messages : 158 Date d'inscription : 17/06/2009

[ Désolée du retard. ]

" Pas de problème, on va s'arrêter un moment "

Monsieur Sypher s’adossa au mur en face de moi. Il éteignit son briquet, plongeant l’endroit dans l’ombre douce mais inquiétante. Je respirais plus tranquillement, sans dire un mot. Le surveillant prit ensuite la parole. Longuement.

" Les émotions fortes, c'est pas trop ton truc j'ai l'impression. Mais bon, c'est normal, tout le monde n'a pas exercé le métier qui était le miens auparavant. Valait mieux avoir le cœur bien accroché pour être ch... Vaux peux être mieux que je garde ça pour moi?!

Disons que j'avais un job à risque, d'ailleurs c'est pour ça que j'ai demandé à ma femme d'arrêter quand j'ai su qu'elle était enceinte. J'adorais vraiment ce boulot, et le faire avec elle était un véritable plaisir, mais je ne voulais pas les perdre à cause de ça. Tu vois, j'ai perdu la mémoire il y à longtemps, et donc elles sont tous ce que j'ai. C'est probablement pour ça que tous le monde me dit que j'en fais un peux trop en parlant d'elles.

J'ai même finit par quitter mon ancien travail pour pouvoir rester avec ma famille, mais j'ai dû prendre ce poste de surveillant pour qu'on puisse continuer à vivre de la même manière. Je ne voulais pas soudainement priver Rosalys de ses passe-temps, elle n'a presque pas d'amis, je crois même pas du tout dans son lycée. Elle est rejetée parce que c'est une artiste.

Elle fait de la sculpture sur métal, elle doit avoir un truc, parce qu'elle prend un morceau de métal, et elle en fait ce qu'elle veut même si c'est un bloc de fer. Je l'ai déjà vue transformer un simple cube de plomb, en une statuette représentant notre famille. Enfin, vu est un bien grand mot, parce que tous ce que je sais, c'est qu'elle a prit le bloc en me tournant le dos, et a reposé une statuette à la place environ deux minute après.

Elle est vraiment douée, et pas que pour ça, elle a même sauté une classe, ce qui fait qu'elle est en seconde. Bon, elle a pas non plus le niveau pour une école de surdoué, mais quand même. Je pense la changée d'établissement, je trouve que la mauvaise ambiance là-bas mine son coté artiste. En plus j'ai vu le bâtiment des arts, c'est autre chose que le petit local où ils entassent les différentes matières artistique dans son lycée.

Ça m'arrive de m'ennuyer de mon ancienne vie, mais pour rien au monde je ne renoncerais à ce que j'ai maintenant, la seule chose qui compte pour moi c'est leur bonheur à toutes les deux.

Mais je dois t'embêter avec tout ça! Je suis prêt a parier que tu fais désormais partie des gens qui trouve que je suis une sorte de ' chien de garde gâteux ', quoique tu à l'air un peu trop gentille pour ça...

Bon passons, tu dois avoir envie de sortir de ce couloir lugubre à souhait non ? "

Je me relevai, et restais droite devant le surveillant. J’avais repris du courage et de l’assurance. Je lui répondis simplement :

« Déjà, monsieur, je ne pense pas que vous êtes un ‘ chien de garde gâteux ’, comme vous dites ! Loin de moi cette idée ! »

Je me rapprochai d’un pas.

« Et puis, c’est vrai que j’aimerais bien sortir d’ici… mais s’il faut rester je veux bien, cela ne pose aucun souci !! »

Ironie… je ne le pensais pas vraiment. Tout ce à quoi j’aspirais, c’était de partir d’ici et au plus vite. Je me rapprochai des fenêtres. Il était tard. Déjà la nuit était tombée. Cela me rappela un moment bien triste. Bien de trop. Cette nuit-là… comment oublier. Comment l’oublier. Elle. Quand pourrais-je enfin ne plus être poursuivie par l’ombre de mon passé ? N’arriverais-je donc jamais à me pardonner mes erreurs ? Cette jeune fille… Cette petite Miresa… Elle était âgée de huit ans. Elle ne pouvait pas savoir la douleur que ses paroles m’infligeraient. La chauve-souris était juste en conflit avec elle-même. Malgré tout ce n’était qu’une enfant, elle réagissait au quart de tour. Être possédé par l’Ombre n’était pas chose agréable. J’essayais d’oublier ce moment sombre de ma vie. Où Miresa me fit comprendre qu’il ne fallait pas se faire d’illusions.

« Vous savez… Je… »

Une pause.

« … non, rien… ça ira. »

Je me retournai vers Monsieur Sypher, et le fixai de mes yeux rouges. Rouge rubis. Telle était également la couleur de son pelage… à elle. Je serais maudite jusqu'à ce qu'on arrive à purifier mon cœur. Elle me l'avait que trop bien fait comprendre.

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

[Pas de problème]

« Déjà, monsieur, je ne pense pas que vous êtes un ‘ chien de garde gâteux ’, comme vous dites ! Loin de moi cette idée ! »

*Je savais qu'elle était bien trop gentille pour me considérer comme tels.*

« Et puis, c’est vrai que j’aimerais bien sortir d’ici… mais s’il faut rester je veux bien, cela ne pose aucun souci !! »

Le surveillant regarda alors sa montre, et se mit à réfléchir un instant. Vu l'heure, il valait peux être mieux quitter le sous sol. Et puis il fallait bien avouer qu'il aurait bien voulut rentrer chez lui. A force de parler de sa famille, il s'était donner l'envie d'aller les retrouvées toutes les deux pour le diner. Puis Persia sembla vouloir ajouter quelque chose, mais elle ne le fit pas. Elle se contentait de fixer le hérisson rouge, qui prit alors sa décision. Cependant, l'hésitation à parler de la jeune fille avait éveillé sa curiosité d'ex-chasseur de primes.

"Bon, je crois qu'on en a assez fait pour aujourd'hui. Je ferais un rapport demain, et je passerais surveiller de temps en temps pour être sure que personne ne vient ici pour se bourrer la g*****.

Mais avant j'ai une question à te poser... Tu semble préoccupée, et je voudrais savoir pourquoi. Et n'ai pas peur, je n'irais pas crier ce que tu voudra bien me dire sur tout les toits. D'ailleurs tu n'est même pas obligée de me répondre si tu n'en as pas envie."

*Je crois que je peux lui faire confiance... Elle non plus n'ira rien raconter sur mon compte. Elle a l'air tellement gentille, et elle se comporte vraiment bien. Elle a pas l'ai du genre à vouloir faire peur à ses camarades, ou a me les mettre à dos. Bon allez je me lance, la confiance c'est quelque chose de réciproque de toute façons!*

Sypher resta tout de même silencieux durant quelques minutes. Il ne savait pas si elle ne serais pas justement effrayée en apprenant ce qu'il comptait lui rebeller. C'est vrai, elle ne s'attendait surement pas à ça de la part d'un surveillant dans un lycée. Non, la plupart du temps c'était des gens normaux, ayant eu une vie normale,... Et puis il finit par se dire que sa vie à lui aussi était normale, juste différente. Il espéra que son interlocutrice était suffisamment tolérante, puis il prit une légère inspiration avant de dire:

"Tu sais, on a tous besoin de parler un jours. Peux importe ce qu'on a peux faire, ou dire, on finit toujours par vouloir se confier. Alors je vais t'avouer une chose: Mon ancien travail..."

Il hésita encore un instant

"...C'était chasseur de primes. C'est pour ça qu'il n'y a plus grand chose qui me fait peur."

Messages : 158 Date d'inscription : 17/06/2009

" Bon, je crois qu'on en a assez fait pour aujourd'hui. Je ferais un rapport demain, et je passerais surveiller de temps en temps pour être sure que personne ne vient ici pour se bourrer la g*****.

Mais avant j'ai une question à te poser... Tu semble préoccupée, et je voudrais savoir pourquoi. Et n'ai pas peur, je n'irais pas crier ce que tu voudra bien me dire sur tout les toits. D'ailleurs tu n'est même pas obligée de me répondre si tu n'en as pas envie. "

Je me relevai. Ce devait être une personne de confiance. Mais j'attendis ce qu'il avait à me dire. Dos au mur, un pied dessus pour appui, je croisais les bras et fronçai les sourcils en fixant mon interlocuteur. Si il croyait me soutirer des informations si personnelles dès maintenant il se trompait. Il fallait absolument que j'en dise le moins possible. Pour l'instant je le laissai parler, nous verrons bien ensuite.

" Tu sais, on a tous besoin de parler un jour. Peut importe ce qu'on a pu faire, ou dire, on finit toujours par vouloir se confier. Alors je vais t'avouer une chose: Mon ancien travail... "

Un silence s'imposa. Il voulait ainsi me confier quelque chose ? Pouvais-je en faire de même ? J'allais en juger par la suite. Mais pour le moment aucune information ne sortirai de ma bouche. Il termina :

"...C'était chasseur de primes. C'est pour ça qu'il n'y a plus grand chose qui me fait peur. "

J'ouvris de grands yeux, d'un coup. Un ancien chasseur de primes ? Lui ? Cela ne m'étonnai pas tellement. Je poussai le mur avec mon pied et m'avançai un peu vers l'actuel surveillant, toujours les bras croisés. Dégageant ma mèche de ma main droite, puis la reposant sur mon bras gauche, je fixai le hérisson dans les yeux. Finalement, il m'avait confié un bien grand secret, et je pouvais lui dire... quelques petites choses. Mais en aucun cas je lui raconterais toute l'histoire. Je lui dis :

" ... je ne sais pourquoi, mais ça ne m'étonne pas tellement. Et puis, chasseur de primes... Ce n'est pas commun. Vous étiez loin d'ici avant ? "

Tant de questions. Pour finalement en arriver où ? Nulle part. A quoi cela m'avancerait-il de savoir tous ces détails, de toute façon ? Je me repris :

" Vous n'avez pas à me répondre si vous ne voulez pas, ce n'est pas grave. Je comprends parfaitement. Pour ma part, il y a beaucoup de choses que je n'ai pas dit, et que je ne dirais probablement jamais. Par contre, je veux bien en échange de votre confiance vous accorder la mienne. "

Je m'avançai encore un peu plus. Levant la tête vers l'adulte, mes yeux se mettant à briller d'un éclat magique et mes pupilles disparaissant peu à peu, je confia :

" Je suis possédée. Comme maudite. Mais gardez cela pour vous. "

Des ailes d'eau, semi-transparentes, apparurent dans mon dos. Le couloir, plongé dans le noir, me protégeait ainsi de la lumière. M'évitait d'être au grand jour. L'ombre nous enlaçant dans ses sombres bras nous dissimula plus que bien. Seuls mes yeux sans pupilles, le contour de ma silhouette et mes ailes pouvaient être vus. Je passai ma main droite sur les yeux de mon interlocuteur et lui souffla :

" Si jamais vous veniez à trahir ma confiance, vous le regretteriez bien vite. Ce n'est pas une menace, c'est une mise en garde. J'ai déjà si mal fait dans le passé, je ne veux pas que cela se reproduise alors gardez bien mon secret. Je m'excuse d'avance, si je vous blesse un jour ou l'autre. Autant physiquement que psychologiquement. Mais ce n'est pas ma faute, je suis maudite et je ne peux pas m'opposer à l'élément auquel je suis reliée. "

J'enlevai ma main. La lumière revient doucement dans le couloir, faisant disparaître mes ailes. Mes yeux redevinrent comme avant. Je m'engouffrai dans le couloir semblant sans fin, puis me retournai.

" Venez, je pense qu'il est temps de sortir d'ici. Nous avons passé trop de temps dans cet endroit, nous ferions mieux de retourner vaquer à nos occupations quotidiennes. "

Je laissai Mr Sypher me rejoindre, le fixant tout le long de mes yeux rubis. Quand il fut près de moi, je hochai la tête et poursuivit mon chemin avec le surveillant.

" Je vous fait confiance. Par pitié, ne me trahissez pas, je vous prie... "

[ Je pense que c'était mon dernier post ici. Si le tien nécessite une réponse je poursuivrai, sinon tu clos ]

Pion-en-chef Messages : 45 Date d'inscription : 16/10/2009 Age : 33

Sypher écouta la jeune fille parler, sans répondre à la question qu'elle venait de lui poser. Après tout, il avait souvent voyagé et déménagé, alors sa réponse n'aurait sans doute eu aucun sens. Ce qu'elle lui avoua lui parrut tout à fait impossible, du moins jusqu'à ce qu'elle lui face une petite démonstration. Elle le mit également en garde, apparemment elle n'hésiterais pas à lui faire regretter la moindre trahison, mais ça il s'en fichait totalement... Il s'en fichait tous simplement car il ne comptait pas trahir la confiance de qui que se soit. Même lorsqu'il était chasseur de primes, il n'a jamais utilisé ce genre de méthode. L'idée même le dégouté.

La seule chose que le hérisson rouge choisit de retenir, c'est que Persia pouvait perdre le contrôle, et qu'apparemment elle devenait dangereuse dans ces moment là. L'ex-chasseur de primes estima alors qu'il devrait garder un oeil sur elle, juste au cas où. Il ne ferais jamais de mal à un enfant, mais il ne pouvait pas non plus prendre de risque. La chose qui possédait l'échidnée semblait dotée d'une certaine puissance, et d'après la jeune fille cette entité n'avait pas de bonne intentions. Comment protéger les autres élèves, et la protéger à la fois de la réactions de ceux-ci et d'elle même.

*Bof, on verra à ce moment là... et puis je me demande si avec une personnalité aussi douce, elle peux réellement devenir un danger pour qui que se soit. Elle à du un minimum déteindre sur ce 'je ne sais quoi' en elle.*

Lorsqu'elle le lui proposa, le surveillant la suivit, ramassant au passage l'élève assommé au sol. Il sentit un objet sur son épaule, et il vit qu'il s'agissait des clés d'une des chambres de l'internat. Au moins ça lui faciliterais un peux la tâche.

" Je vous fait confiance. Par pitié, ne me trahissez pas, je vous prie... "

"Un secret est un secret... C'est une chose que je m'efforce de retenir."

Sur ces mots, il laissa la jeune fille. Elle aussi devait être interne, elle n'avait pas encore quitté le lycée malgré l'heure. Sypher se dirigea vers le dortoir des garçons, et demanda à un des élèves sur place d'amener le poivrot à sa chambre. Puis il regarda l'heure, avant de sortir un téléphone portable. Un coup de fil rapide pour prévenir sa femme qu'il ne tarderait pas à rentrer. En se dirigeant vers l'entrer pour récupérer sa moto, une idée lui traversa la tête un instant.

*Et si c'était comme ça que Rosalys faisait pour sculpter le métal?

Nan, je dois me faire des idées. Comment elle aurait fait pour se retrouver possédée ou je ne sais quoi.

Non, c'est définitif, ma petite fille est juste une artiste très douée avec les éléments métalliques!*

Ses doutes ne tinrent pas longtemps face à ses sentiments. Et oui, là était le plus gros défaut de Sypher Hanjer: Incapable de rester objectif quand il s'agit de sa famille.

Il démarra donc sa Honda Shadow Spirit, avant de rentrer chez lui, pressé de revoir les siens.