Perdue...? [libre]

Messages : 17 Date d'inscription : 31/08/2009 Localisation : ... Dans ton lit?

|H-RP]Je préviens, je n'ai aucunement l'intention de faire du RP hentaï... De toute façon c'est pas autorisé, chuis tranquille >.>[/H-RP]

« Kyaaaaaaaaah *_* »

Tel était le cri féminin qui retentit dans le couloir. Un cri faussement désespéré. Son émettrice était en plein milieu du vestibule des dortoirs. Sauf qu’elle n’avait rien à y faire, puisque l’aile du bâtiment était réservée à la gente masculine. Perdue la jolie hérissonne ? En effet. Mais c’était totalement volontaire. Elle ne savait plus où elle était, et elle était très contente d’elle. A ses côtés, deux valises. Sur son dos, un sac gonflé. En bandoulière, insensibilisant l’épaule gauche de la porteuse, une sacoche. Tout cela avait l’air très lourd, et il était incroyable que les affaires ne vomissent pas des bagages. Enfin, peu importait pour Grinat. Sa priorité avait été de rejoindre le dortoir des garçons, et elle avait très bien rempli sa mission.

Il ne manquait plus qu’un bô mâle, et Grinat serait comblé. Elle laissa retomber ses deux derniers sacs à côté des bagages et s’assit sur la plus grosse valise. Elle travailla son air désemparé, en attendant de pouvoir rencontrer sa première victime. Ses sens étaient en éveil, alors qu’elle étendait sa chaleur dans toutes les directions, à la recherche d’une quelconque source de vie. Elle espérait qu’elle n’attendait pas trop longtemps quand même… Elle fantasmait déjà. Une belle panthère arriverait, elle aurait un pelage bleu nuit, et des yeux dorés. Le spécimen serait élève de terminale, il aurait une voix de basse, extraordinairement sexy, et puis il aurait l’air décontracté et mystérieux. Il aurait de fines moustaches qui la chatouilleraient si elle voulait y frotter sa joue. Et puis il aurait un torse de rêve, avec des épaules larges, et son pelage serait doux. Plus important encore : il embrasserait comme un dieu, et généreux, comprenant les problèmes de la pauvre hérissonne, il accepterait pour une nuit lui prêter sa piaule. Puis deux, puis trois… Nan, pas plus. Parce que trois jours après, une fois qu’elle l’aurait bien en poche, elle rencontrerait un aigle au pelage explosif. Bon d’accord… C’était pas très agréable d’embrasser un rapace, ni de coucher avec, mais l’oiseau serait magnifique ! A cause des désagréments, bien entendu, elle ne resterait qu’un jour avec. Mais au moins, s’afficher avec cet aigle pendant quelques heures seraient amplement suffisant. Toutes les filles l’envieraient… Et surtout, les mâles se bousculeraient au portillon. Et alors…

Et alors Grinat se redressa quelque peu. Elle résorba la chaleur qui émanait d’elle tandis qu’un corps d’une température différente à celle qu’elle dégageait ne tarderait pas à s’engager dans le couloir. Air paniqué, OK. Techniques du mordillement des lèvres, maîtrisées. Battements de cils innocents, en attente d’utilisation. Vibrato dans la voix, prêt. Regards larmoyants, à la réserve. Il l’avait certainement aperçue maintenant. Soit il s’était arrêté, choqué, soit il venait vers elle. Toujours était-il qu’il ne l’avait pas encore interpellée. Elle laissa un petit soupire faussement angoissé lui échapper. L’hérissonne fit mine de regarder autour d’elle, jusqu’à que, par le plus grand des hasard, ses yeux se posent sur la silhouette attendue, alors que Grinat affichait la mine la plus malheureuse du monde.

Messages : 102 Date d'inscription : 03/08/2009

Aujourd'hui pas de cours. Diokine n'avait vraiment pas envie d'aller s'emmerder en cours. De plus revoir la tête de Hunter ne lui plaisait guère. Donc lorsque le surveillant avait fait sortir tout le monde de l'internat lui était resté tranquillement dans sa chambre. Le pion l'avait menacé de prévenir la CPE ou le Proviseur, il s'en foutait royalement. C'était le mieux qu'il puisse lui arriver : qu'il se fasse virer de ce Lycée.

Allongé sur son lit un bras sous la tête, une roulée éteinte dans la bouche, le chien tapait tranquillement un message sur son portable. Dans une heure, il avait rendez-vous pour récupérer un peu de marchandise à vendre. La petite Chouwi était sa première cliente, il ne devait pas la décevoir. La relation avec les clients était très importante dans son business.
Enfin son message envoyé il prit son briquet pour savourer tranquillement sa clope. Pas le droit de fumer à l'internat ? Désobéir au règlement ne lui posait pas de problème. Pourtant quelque chose le fit se redresser. Il faisait soudain bien trop chaud dans cette chambre. Pas vraiment une chaleur désagréable au contraire mais il eu envie de bouger. Dehors, il faisait encore beau alors il se décida à aller fumer à l'extérieur. Le berger allemand se leva s'étira et sortit de sa piaule. A peine avait il fait quelques pas dans le couloir qu'il découvrit avec stupeur une jolie hérissonne assise sur des valises en plein milieu du couloir. Elle leva un regard perdu vers lui. Une très jolie fille au pelage d'un rouge flamboyant et à la tenue des plus affriolantes. Il n'en fallait pas beaucoup plus à l'hybride pour qu'il s'intéresse à cette demoiselle en détresse. Diokine s'approcha mâchouillant sa cigarette. Il s'appuya d'une main contre le mur juste au dessus de Grinat et se pencha sur elle, jusqu'à être à quelques centimètres de son visage.

"Tu as pas l'impression de t'être trompée d'internat ? Ici c'est les garçons !"

Le chien se redressa un peu. Il avait parlé d'une voix douce pas du tout agressive. Qui sait à défaut d'en faire une cliente il pouvait toujours tenter de la mettre dans son lit pour un soir.
Il s'attarda sur les valises de la hérissonne. C'est fou la quantité d'affaire que peuvent avoir les filles. Elles étaient pleines à craquer. Et sûrement très lourde.

"Si tu veux, je te guide jusqu'à celui des filles. "

Il aurait pu lui proposer de lui porter ses sacs. Mais il avait une autre idée en tête. L'internat était vide. Ils étaient donc seuls tous les deux. Au moins jusqu'à ce que le pion revienne avec la CPE. Ca lui laissait une bonne heure. Juste le temps avant son rendez-vous. Juste le temps de faire connaissance.

"Tes valises m'ont l'air bien lourdes et il faut retraverser tout le bâtiment pour aller dans le dortoir des filles. Tu as l'air épuisée. "

Epuisée, triste, perdue, fragile… Vulnérable. A croquer. Voila de quoi avait l'air la jeune hérissonne. Diokine ne pouvait s'empêcher de fixer son décolleté. Il faut dire de sa position juste au dessus d'elle il avait une vue imprenable. Il allait la consoler... A sa manière.

"Vient dans ma chambre, j'ai des boissons. Bière ça te dit ?"

Voila plus qu'à voir si Grinat acceptait l'invitation. Ou si elle était trop froussarde pour se laisser tenter. Mais Diokine avait l'impression qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.

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Grinat sourit intérieurement en constatant sur quel mâle elle était tombée. Après avoir aperçut ses yeux d'un bleu très clair, à l'aspect glacial contrastant avec la vision chaude que pouvait offrir Grinat, l'hérissonne observa le visage du garçon. Des traits précis, adultes... Un redoublant? La classe... Le visage lui plaisait, et elle appréciait la différence qu'il y avait entre le pelage d'un bleu nocturne et les yeux clairs du hérisson. Et puis ça avait l'air tout doux, mêlé à une certaine dureté qui plaisait fortement à l'hérissonne, et cet air confiant qu'il se donnait avec sa cigarette. En un éclair, Grinat scanna le reste de l'hybride, pouvant donner l'impression qu'elle baissait timidement les yeux. Un berger allemand, ça c'était du chien! Et elle avait clairement vu la masse musculaire importante de l'hybride. Condition nécessaire et parfois suffisante pour l'hérissonne. Et puis elle aimait bien comment il se fringuait... A la "cool", négligeant quelque peu l'uniforme lycéen. Elle aimait beaucoup son pendentif, elle ne comptait pas le voler, non, mais ça complétait le tableau! Son regard remonta tout aussi vite qu'il était descendu, constatant au passage que le canidé était plutôt grand... Encore un bon point. Et maintenant qu'il s'appuyait contre le mur, il donnait une vision terriblement attirante pour l'hérissonne. Au passage, elle comprit que cette position n'avait rien d'aléatoire... C'était gagné d'avance! Elle pétilla quand il se baissa vers elle, tout près de son visage. Elle en profita pour plonger ses yeux bleu électrique dans ceux polaires du chien.

"Tu as pas l'impression de t'être trompée d'internat ? Ici c'est les garçons !"

Oooooh quelle voix! Grave et sucrée. Chocolatée, quoi! Miam, elle avait faim maintenant. Le chien pensait certainement qu'il allait manger Grinat... Et elle pensait que c'était elle qui le ferait, de son côté. Que ce gars soit pervers ou non, elle s'en fichait, du moment qu'il était attiré par son physique avantageux, c'était bien suffisant! En tout cas, Grinat écarquilla les yeux, faisant ainsi croire qu'elle n'avait pas du tout remarqué son erreur, et rafermissant l'air de panique qu'il y avait sur son visage. Grinat suivit de ses yeux larmoyants le visage du chien s'éloigner d'elle, alors qu'il se redressait et redonnait donc une vue agréable sur son torse large. Il arrêta de la regarder, pour voir ce qu'il y avait autour de l'hérissonne. Pour ne pas les avoir vu avant, il était clair qui s'était focalisé dès le début sur Grinat.

"Si tu veux, je te guide jusqu'à celui des filles. "

Hm, oui, pourquoi pas, même s'il aurait préféré qu'il lui propose de l'héberger dans sa propre chambre... Mais en tout cas, elle aurait pu profiter du trajet pour l'envouter, puis finalement, elle l'aurait gardé quelque peu dans sa chambre, après qu'ils aient cherché pendant quelques temps laquelle cela pouvait être, puisque Grinat ne connaissait même pas le numéro de son dortoir...

"Tes valises m'ont l'air bien lourdes et il faut retraverser tout le bâtiment pour aller dans le dortoir des filles. Tu as l'air épuisée. "

Oui... Et il disait ça en lui mattant les seins, hein? Ca lui plaisait donc beaucoup de paraître ainsi. Elle aimerait bien lui montrer qu'il lui restait cependant assez d'énergie pour l'épuiser, lui!

"Vient dans ma chambre, j'ai des boissons. Bière ça te dit ?"

Aha! Ca c'était intéressant, très intéressant! Les mecs aimaient les filles naïves, hein? Parfait, il allait être servi... Grinat se mordit la lèvre et laissa échapper un petit gémissemt sensé faire croire qu'elle avait du mal à retenir son désespoir. Elle cligna des yeux comme pour chasser des larmes et baissa la tête, puis mit une main devant sa bouche comme s'il elle cherchait à retenir un second gémisemment.

"C'est que... Je sais pas... Je sais même pas quand j'ai cours! On est mercredi, c'est ça? Je sais pas si y a cours le mercredi-matin... Je n'ai pas croisé beaucoup de monde. Peut-être que les élèves sont en cours, ou en ville, ou en train de dormir à cette heure-là? Enfin... Il y a pire... Je ne connais même pas le numéro de ma chambre! Alors je ne sais pas où dormir!"

Elle se tut un moment, prit une grande goulée d'air, comme pour reprendre sa respiration, bien qu'elle n'en avait pas besoin réellement. Elle reposa ses mains à ses côtés, se redressa quelque peu, remonta un peu ses genoux, faisant plisser sa jupe, qui révéla un peu de ses cuisses par son mouvement "involontaire".

"Enfin... Je pense que boire un petit peu pourrait me calmer, alors j'accepte."

Elle se leva souplement et leva "timidement ses yeux vers le visage de Diokine, une légère grimace gênée sur son visage.

"Mais je ne veux vraiment pas te déranger, tu ne dois pas te forcer, c'est très gentil à toi, mais je n'ai pas envie d'être un poids pour toi..."

Même si c'était surtout ses valises qui seraient lourdes... Elle voulait bien par contre avoir le poids du chien sur elle, allongée sur un lit... Elle fit un sourire faussement timide où pointait de la triste et de la reconnaissance.

"Enfin, merci pour ce que tu fais, ça fait très gentleman!"

Ouais... Surtout la bière dans un établissement scolaire... Grinat tourna le dos au lycéen et se pencha pour ramasser l'un de ses sacs, le plus léger... Montrant du même coup au canidé son derrière rembourré par des heures de travail physique... Peut-être pas grâce à du sport à proprement parler! Pourtant, s'il y avait des compétitions sportives de sport de chambre, Grinat serait plutôt bien classée. Dommage que ça n'était pas reconnu par les fédérations sportives.

"Je te suis. Au fait, je m'appelle Grinat. Et toi?"

Messages : 102 Date d'inscription : 03/08/2009

Elle semblait vraiment gênée de la situation. Diokine se mit à sourire découvrant ses canines blanches.

"C'est que... Je sais pas... Je sais même pas quand j'ai cours! On est mercredi, c'est ça? Je sais pas si y a cours le mercredi-matin... Je n'ai pas croisé beaucoup de monde. Peut-être que les élèves sont en cours, ou en ville, ou en train de dormir à cette heure-là? Enfin... Il y a pire... Je ne connais même pas le numéro de ma chambre! Alors je ne sais pas où dormir!"

Cours le mercredi matin ? Oui d'ordinaire il y avait cours mais là…
Que devait il faire lui mentir de peur qu'elle se sauve ne voulant pas être en retard ou lui dire qu'elle avait déjà loupé la première heure ? Il coupa la poire en deux.

"Ca dépend de ta classe ! Mais la de toute façon ca va bientôt être la fin des cours. Alors autant en profiter. "

La fin des cours était pour dans trois heures mais bon, le temps : tout est relatif. Le chien se retint de répondre "dans mon pieux si tu veux mon choux" lorsqu'elle s'inquiéta de ne pas savoir où était sa chambre.

"T'inquiète la pionne va te trouver une chambre mais elle sera pas la avant 14H pour ouvrir l'internat. Et tu peux pas rester dans le couloir des mecs comme ça. !"

Il insistait. Son attention vira directement sur ses cuisses lorsqu'elle se redressa et que sa jupe déjà bien courte remonta. Il aurait bien glissé sa main sous le fin tissu. Elle était vraiment très attirante. Quelle age pouvait elle avoir ? Il s'en fichait.

"Enfin... Je pense que boire un petit peu pourrait me calmer, alors j'accepte."

A la bonne heure. Et ce petit regard gêné qu'elle posait sur lui. Ses beaux yeux d'un bleu vif qui contrastait avec son pelage flamboyant.

"Mais je ne veux vraiment pas te déranger, tu ne dois pas te forcer, c'est très gentil à toi, mais je n'ai pas envie d'être un poids pour toi... Enfin, merci pour ce que tu fais, ça fait très gentleman!"

Elle ne relevait pas que l'alcool dans un établissement scolaire était interdit. Bonne nouvelle cela prouvait qu'elle était plus dévergondée qu'elle n'y paraissait au premier abord. Diokine se recula lorsqu'elle se leva pour prendre ses affaires… Le chien croisa les bras un moment pour contempler la silhouette de la jeune fille. Décidément bien courte cette jupe et sa position laissait entrevoir ses dessous. Si ils étaient comme le reste de ses fringues…

En gentleman qui se respecte Diokine se chargea des plus grosses valises. Elles pesaient une tonne mais il bonda les muscles pour pouvoir les porter sans avoir l'air de souffrir de leur poids. Il devança la hérissonne pour la guider quelques portes plus loin dans sa chambre.

"Je te suis. Au fait, je m'appelle Grinat. Et toi?
Diokine, je suis en terminale ES et toi ? Première ? "

La chambre était en bordel. Il était seul dedans. Le chien avait fait fuir le dernier colocataire qui avait demandé à changer de chambre de peur des représailles. Il avait eu l'audace de critiquer le manque de rangement du canidé. Dès la nuit suivant son colocataire avait mouillé son lit en se réveillant en sursaut avec la lame d'un couteau sous la gorge. Au moins maintenant il était tranquille. Des trois lits, celui du fond était occupé par sa couette roulée en boule, le second par une tonne de fringues. Pas autant que la valise de la hérissonne mais pas loin. ^o^' Le dernier accueillit les valises de la belle.

"Entre ! "

Dit il en allant chercher deux boissons dans le mini frigo qui était placé sous le bureau. Il en donna une à Grinat après l'avoir ouverte et vira rapidement ses fringues dans un coin de la chambre pour laisser le lit vide. Un endroit où ils pourraient s'asseoir ou voir même s'allonger.

"Tu viens d'arriver ? Je t'aurais remarquée depuis longtemps sinon. "

Une fille comme ça ne passait pas inaperçu il attendit qu'elle s'installe pour s'asseoir en face d'elle sur le rebord de son lit. Ainsi il avait une bonne vue sur sa silhouette. Il ouvrit sa propre canette et en but quelques gorgées. Il y avait maintenant de multiples possibilités. Peut être fallait il qu'il commence doucement. En discutant.

"Normalement le mercredi on a cours le matin par contre l'après midi est libre. Mais comme tu viens d'arriver, ils vont pas t'emmerder parce que tu n'es pas aller en cours."

Il fixait son décolleté. Sa tenue la rendait vraiment très attirante. Il s'avança un peu vers elle posant la canette par terre, les mains en appuis sur le bord du lit de Grinat s'approchant très près d'elle. Elle dégageait un parfum enivrant. Le jeune homme avait beaucoup de mal à résister. Il murmura à son oreille.

"Si tu veux tu peux rester là, y'a des places de libres. "

Se déplaçant, il vint s'asseoir juste à côté d'elle et passa son bras autour de ses épaules. D'ici la vue plongeante sur sa poitrine était encore plus vertigineuse. Et sa main n'était plus très loin. Il récupéra sa canette et la finit rapidement.

"Tu es plutôt canon comme fille t'as un copain ?"

Messages : 17 Date d'inscription : 31/08/2009 Localisation : ... Dans ton lit?

"Diokine, je suis en terminale ES et toi ? Première ? "
"Hm... Je devrais y être, mais en fait j'ai redoublé. Donc je suis en Seconde."

Diokine la laissa un moment à l'entrée, puis revint la chercher.

"Entre ! "

Elle regarda la chambre. Ah, ça c'était bien une chambre de mec! Le foutoir, partout! Étonnamment, l'un des trois lits était fait, et dessus trainaient les valises de Grinat. Ce qui laissa croire à l'hérissonne qu'il n'y avait que deux locataires ici. Il y avait l'odeur épicée caractéristique de la gente masculine qui emplissait la pièce. Grinat suivit du regard Diokine qui se pencha sous son bureau. Elle en profita pour regarder ses fesses. Fermes. Tant mieux! Il sortit deux bières d'un frigo, puis revint vers elle. Il ouvrit la canette, puis la tendit à l'hérissonne, qui la saisit et happa immédiatement une gorgée. Il se détourna d'elle à nouveau, puis dégagea rapidement le lit sur lequel il y avait un tas de fringues en boules. Elle s'approcha, comprenant qu'il faisait de la place pour eux.

"Tu viens d'arriver ? Je t'aurais remarquée depuis longtemps sinon. "

Elle s'assit, bientôt rejointe par Diokine. La question était pour la forme, bien évidemment, vu que la réponse était évidente, après qu'elle se soit "trompée" de bâtiment. Elle se contenta donc de hocher la tête positivement. Elle le regarda boire à son tour.

"Normalement le mercredi on a cours le matin par contre l'après midi est libre. Mais comme tu viens d'arriver, ils vont pas t'emmerder parce que tu n'es pas aller en cours."

Elle s'en doutait mais bon... Il la posa par terre. En se redressant, il lui parla directement dans l'oreille, la faisant frissonner de plaisir.

"Si tu veux tu peux rester là, y'a des places de libres. "

Elle espérait bien! C'est ce qu'elle comptait faire depuis le début. Voilà, elle avait son autorisation, maintenant, elle avait plus qu'à prendre du bon temps pour aujourd'hui! Diokine se leva pour se mettre à côté d'elle. Il lui étreint les épaules. Il se pencha à nouveau pour récupérer sa canette et la finir. Ce qui indiquait certainement qu'il allait passer aux choses sérieuses.

"Tu es plutôt canon comme fille t'as un copain ?"

Et en effet, la question n'était pas anodine. Grinat se tourna vers lui et lui fit un sourire légèrement plus peste que quand ils étaient dans le couloir. Finalement elle se détourna d'un air faussement dédaigneux, pour fixer son regard sur sa bière, qu'elle vida à son tour d'un trait. Ca lui tourna un peu à la tête... En même temps, Grinat avait une résistance plutôt moyenne à l'alcool. Mais de toute façon, qu'elle soit ivre ou pas, ça reviendrait au même... Grinat se dégagea de l'emprise de Diokine. S'inquiéterait-il de la soudaine réticence de l'hérissonne?

"Bon alors, tu as dit que je pourrai rester là... Hum."

Elle fixa son regard sur ses valises et se dirigea vers elle, sans omettre de tortiller les fesses. Elle fit descendre ses bagages sur le plancher, causant un boucan monstre, alors qu'elle ne cherchait pas à les déposer en douceur. Et sans crier gare, elle fit monter sa température corporelle. Elle se tourna vers Diokine, observant sa réaction. Elle vint vers lui sans se presser, et faisant augmenter sa chaleur de plus en plus. Il devait bien faire trente degrés. Elle s'arrêta à mi-chemin entre leurs lits respectifs. Puis fit une moue mécontente.

"Il fait chaud là..."

Comme si ce n'était pas elle qui en était la cause... Elle accompagna ses dires en retirant sa veste et la jetant sur son lit. Elle fixa ensuite ses yeux dans ceux de Diokine. Grinat n'avait plus l'air du tout de la petite hérissonne timide de tout à l'heure. Elle reprit sa marche vers Diokine. Beaucoup plus résolue cette fois-ci.... Cependant, elle le snoba et se contenta de le frôler, pour se diriger vers la fenêtre. Elle ne l'ouvrit cependant pas et se contenta de regarder dehors. Et c'est seulement maintenant qu'elle accepta de répondre.

"Je n'ai pas de petit ami. Toi non plus apparemment."

Elle vit quelques élèves sortir par l'immense bâtisse en face.

"J'imagine que c'est le bâtiment principal ça... Ce lycée est plus petit que celui que j'ai quitté."

Grinat soupira. Puis changea de sujet à nouveau.

"Je n'ai pas envie de devenir ta petite amie. Et je crois là aussi que toi non plus."

Un sourire sarcastique se dessina sur son visage. Elle sous-entendait clairement que seules les relations physiques l'intéressait. Elle se retourna, pour fixer ses yeux dans ceux de Diokine, qui n'était plus assis sur le lit d'ailleurs...

Messages : 102 Date d'inscription : 03/08/2009

Elle le boudait? Non c'était autre chose. Un peu comme un jeu. Si elle aimait jouer ils allaient jouer à deux. Diokine la suivit du regard et l'écouta attentivement tandis qu'elle déambulait dans la chambre. Il croisa les bras avec un sourire lorsqu'elle retira sa veste en prétextant d'avoir chaud. Il était d'accord pour lui enlever le reste si vraiment elle se sentait pas bien. D'ailleurs lui aussi avait terriblement chaud. Allez savoir pourquoi ? Mais la température semblait augmenter. Sans se gêner il déboutonna sa chemise et la laissa ouverte. Déjà que sa fourrure épaisse lui tenait assez chaud comme ça. Elle cachait bien son jeu la petite Grinat. Lui qui l'avait prise pour une gamine perdue et effrayée commençait à se rendre compte qu'elle était beaucoup plus libertine qu'il n'y semblait et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle alla à la fenêtre en passant très près de lui. Le chien faillit la retenir mais finalement il la laissa passer, après tout ils avaient tout leur temps.

"Je n'ai pas de petit ami. Toi non plus apparemment.
Pas encore !"

En fait il n'avait pas l'intention d'en avoir une ! Une fille c'est chiant à entretenir. Par contre il n'était pas contre un peu de compagnie de temps en temps.

"J'imagine que c'est le bâtiment principal ça... Ce lycée est plus petit que celui que j'ai quitté.
Mouais !
Je n'ai pas envie de devenir ta petite amie. Et je crois là aussi que toi non plus."

Voila : là ils étaient vraiment sur la même longueur d'onde. Cette fille était exactement ce qu'il lui fallait. Il se leva et s'approcha d'elle. Lorsqu'elle se retourna vers lui, il vint se coller à elle, la plaquant contre la vitre.

"Non j'ai pas besoin d'une pleurnicheuse collée à mes baskets. J'ai besoin de ma liberté. "

Le chien la détailla des pieds à la tête en insistant bien sur ses formes plutôt généreuses et parfaitement mises en valeur. Doucement il caressa sa joue de la main droite tout en s'appuyant contre elle. Sa main descendit lentement sur son cou, son bras et sa hanche pour finalement revenir contre la fenêtre emprisonnant la hérissonne entre la vitre et lui. Il lui susurra à l'oreille :

"J'ai juste besoin de m'amuser un peu. Qu'en penses tu ?"

Diokine se recula brusquement, il alla à la porte qu'il referma soigneusement à clef. Histoire de ne pas être dérangés. Puis il revint vers la hérissonne, lui prit le poignet et l'entraîna vers le lit libre. Il la fit s'asseoir et sortit une autre bière. Les filles étaient toujours plus dociles une fois que l'alcool faisait effet. En se relevant il grogna et se massa le cou. Il restait encore quelques douleurs de sa petite altercation dans les sous sol. Enfin il ne s'en plaignait pas. Il s'en était tiré pas trop mal lui. Il revint vers Grinat et lui donna la canette. Il s'installa en face d'elle. Puisqu'elle ne semblait pas pressée, il ne la "brusquerait" pas. Du moins pas tout de suite.

"Dit moi comment tu t'es perdue dans ce couloir? "

Il commençait à croire qu'elle savait parfaitement où elle mettait les pieds.

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Grinat ressentit un picotement agréable dans son bas-ventre alors qu'elle se retrouvait maintenant coincée contre la vitre. Entre la fraicheur du verre et la chaleur corporelle du berger allemand...

"Non j'ai pas besoin d'une pleurnicheuse collée à mes baskets. J'ai besoin de ma liberté. "

Il ne se priva pas cette fois pour la reluquer, sans se cacher, et ce de manière suffisamment détaillée pour que Grinat soit sûre qu'il ne la laisserait pour rien au monde partir tant qu'il n'aurait pas ce qu'il voulait... Et ce qu'elle désirait tout autant! Une fois qu'il eut fini de la scanner, il revint à son visage et caressa sa joue, tout en appuyant son corps contre le sien. Grinat sentit avec satisfaction ses formes se mouler contre le torse mâle. Elle trembla légèrement d'excitation tandis qu'il lui caressa légèrement le cou. Puis il laissa sa main descendre comme s'il goutait sa silhouette tout en se réservant le meilleur. Il abandonna ensuite sa caresse légère pour à nouveau la bloquer contre la vitre. Elle ressentait encore le tracé des doigts sur son corps tandis qu'il se penchait sur elle pour lui chatouiller délicieusement l'oreille de sa voix.

"J'ai juste besoin de m'amuser un peu. Qu'en penses tu ?"

Elle se contenta d'un sourire hautement significatif. Mais sans plus la regarder, Diokine se détourna et alla verrouiller la porte. Au début, Grinat avait été déçue de voir sa proie se désintéresser ainsi, mais elle trouvait finalement l'idée excellente. Les deux hybrides seraient donc tranquilles pour un moment. Il revint vers elle et l'attrapa par le poignée. Elle se laissa mener jusqu'au troisième lit, celui qui était inoccupé. Elle le vit prendre une autre bière. Pour lui ou pour elle? Elle ne sut pas et arrêta de s'y intéresser dès qu'il se passa la main dans le cou en grognant. Il venait de mettre la canette dans ses mains, mais ça ne l'intéressait pas. Il venait de lui révéler quelques courbatures, et elle comptait bien en profiter.

"Dit moi comment tu t'es perdue dans ce couloir? "

Grinat détacha ses yeux du cou du chien pour se planter dans son regard gelé. Elle se rendait seulement compte qu'il avait ralenti leurs échanges. Oh. Il avait dit vouloir s'amuser, plus tôt. Voulait-il jouer? Ou au contraire cherchait-il à ne pas aller trop vite...? Grinat décapsula sa bière, avant de répondre.

"Oh... Eh bien... Je n'ai pas un bon sens de l'orientation, tout ce que je savais, c'était que j'étais dans le dortoir des garçons..."

Ce qui était vrai! Elle s'était volontairement perdue. Certes, c'était ce qu'elle voulait, mais elle s'y était prise tellement bien qu'elle ne se souvenait plus où elle était.

"En fait, mon but, c'était de tellement me paumer que je ne pourrais plus ressortir sans l'aide de quelqu'un. Et de me débrouiller pour ne pas avoir à m'installer dans le dortoir des filles. Et autre chose, aussi..."

Elle jeta un regard brûlant à Diokine. Ce qui était une réponse suffisante. Puis elle laissa ses yeux descendre pour s'attarder sur le torse du chien. Elle se redressa et avança sans se presser vers le canidé. Elle posa le bout de ses doigts sur le poitrail et le frôla rapidement avant de glisser ses mains sur la chemise déboutonnée et la retirer sans être trop brusque... Tout cela en gardant une proximité pas tout à fait raisonnable avec Diokine, puisque lui mettant son décolleté à portée du nez. Puis après s'être débarrassée du haut rebelle, elle jeta le vêtement sur le sol de la pièce, se recula, puis s'assit à côté de Diokine. Elle regarda son dos quelques instants avant de refaire glisser ses yeux vers le cou. Elle se rapprocha, faisant du même coup ressentir à quel point la chaleur émanant de Grinat était forte et elle posa sa main dans le cou du chien. Elle le sentait, le noeud qui causait les douleurs du canidé. Elle commença par le caresser doucement, pour ne pas brusquer les muscles douloureux, puis dès qu'elle sentit que sa chaleur s'était transmise suffisamment, elle devint plus énergique, sentant la tension fondre rapidement. Sachant que Diokine ne devait pas en mener large fasse à la chaleur abrutissante que dégageait Grinat, elle en profita pour monter sur le lit et se placer derrière lui, enserrant le canidé entre ses genoux. Elle glissa ses mains jusqu'aux épaules qu'elle se chargea de masser à leur tour. Elle rapprocha ensuite son corps de celui de Diokine, mettant en contact le dos du chien et sa poitrine, afin d'atteindre son nouvel objectif: une des oreilles pointues de l'hybride, qu'elle mordilla goulument.

Messages : 102 Date d'inscription : 03/08/2009

Le contact à la fois chaud et doux de la hérissonne lui fit le plus grand bien. Il sentait les tensions dans son cou disparaitre. Il se laissa faire. C’était si agréable. Il n’avait plus envie de bouger. Diokine ferma les yeux savourant pleinement le massage de Grinat, jusqu'à ce qu’elle lui mordille l’oreille. Il sursauta légèrement, un peu surpris. Le chien se dégagea de l’étreinte de la hérissonne, mais pas complètement, il se contenta de se retourner pour se retrouver face à elle et la poussa doucement pour la faire tomber sur le lit, allongée. Maintenant il se retrouvait au dessus d’elle. Il admira ce corps parfait durant quelques minutes.

"Vraiment ? Je crois que tu as trouvé ce que tu cherchais. "

Avec beaucoup d’aisance, il commença à déboutonner le haut de la jeune fille laissant apparaitre de la lingerie affriolante. Puis il passa sa main sur la cuisse de l’hybride rouge avec le but évident de remonter sa jupe. Il se pencha un peu plus sur elle, de façon à la bloquer complètement contre le lit. Et surtout retrouver ce contacte de sa poitrine sur son torse. Il s’allongeait sur elle. Il n’avait plus qu’une envie la glisser dans son lit. Cette fille rassemblait bien des qualités. Elle était belle, aguicheuse et facile. Sa main avait presque atteint son objectif. Il était prêt à parier sur le string. Puisqu’elle lui avait mordillé l’oreille, il prenait sa part aussi. Il vint coller son museau dans son cou et l’embrassa. Il savait cet endroit particulièrement sensible chez les femmes.
Ce fut à ce moment que son portable sonna. En pestant Diokine se redressa, sortit le portable de sa poche et après avoir rapidement jeté un œil sur l’origine de l’appelle, il le lança sur son lit sans même décrocher.

"Ils attendront ! grogna-t-il en reprenant là où il s’était arrêté. "

Il n’eut guère le temps de profité plus amplement de Grinat. Son portable sonna une seconde fois. Pourquoi était il toujours dérangé lorsqu’il ne fallait pas. Il se releva complètement, à son grand désespoir et sûrement à celui de la hérissonne et récupéra le téléphone ; il décrocha en pestant.

"Quoi ? "

Il écouta attentivement son interlocuteur avant de pousser un profond soupir.

"Où ?"

Cette fois, il regarda Grinat en souriant. Après tout peut être que cette petite histoire entre eux allait finir de façon bien sympathique.

"Très bien j’arrive d’ici dix minutes."

Le chien raccrocha et s’empara de sa chemise qu’il remit rapidement.

"Tu as déjà fait ca dans un hôtel de luxe. Chambre avec jaccousi et tout le tintouin ?"

Son rendez-vous était en ville justement dans le plus grand hôtel du centre. Ses contactes avaient réservé la chambre, il comptait bien en profiter. Avec Grinat de préférence.

"Ca te dis ? Ici c’est pas très confortable !"

Le chien prit la main de la jeune femme et la releva en l’attirant contre lui. Il caressa la poitrine de Grinat, descendit lentement jusqu'à ses fesses qu’il pressa contre lui de telle sorte qu’elle sente bien le contacte dur de son entre jambe. Il n’avait pas l’intention de la laisser filer même si ses affaires l’appelaient d’urgence. C’était un risque amener une parfaite inconnue à un rendez vous comme celui là. Mais il voulait le courir il sentait la récompense au delà de ses espérances.