[Récit de vie réelle] Une journée d'école, une journée de torture.

ATTENTION! Certaines parties du textes contiennent un langage grossier que je ne peux me résoudre a enlever. Certains passages seront aussi un peu... >_< Déconseillées au jeunes. Donc, faites attention avant de lire. ._.

Bon... >_< Je lance mon topic, qui racontera un peu les affreuses conditions de l'école, du moins celle ou j'étais. Il est possible que j'inverse plusieurs horaires de cours, ou que certains soient regroupés dans une journée, alors qu'il était dissociés. >O< M'enfin... J'y ai pas été depuis presque 2 ans, alors... ;_; Enfin... La première partie concerne le cours d'anglais. Oui, c'est court. .o. Par contre, les "sensations" que je ressentaient sont toujours là. Enfin, je "Anonymise" les nom, par (malgré tout) respect de la vie des élèves et des profs. >_< Merci d'avoir lut le blabla. Enfin, place au texte! (par contre, mon prénom ne sera pas anonymisé. ^^) (Attention cette partie là est plutôt douce face a la suite. Et assez comique, mais sachez que la suite va se corser. Gravement.)


Une journée d'école, une journée de torture. Partie 1.
Le cours d'anglais.

7h50.
Ma mère vient me réveiller. Je me lève, les yeux fermés, traverse la pièce, et vais m'écrouler sur le canapé. Pendant ce temps, ma mère prépare le petit déjeuner. Une peur s'insinue en moi. Une nouvelle journée. Une nouvelle torture. Je m'enfouis de plus belle dans le gros coussin, et essaye de me calmer. J'en ai assez. Je trouve ça inutile. D'aller dans un endroit avec plein de personnes qui te détestent. Tout ça pour apprendre des choses que je pourrais apprendre avec mes parents, sur internet, ou avec des gens agréables. Déprimant. Après m'être un peu éveillée, je retourne dans la chambre, et prends mes vêtements -noirs-.
Je m'habille, et avale mon petit-déjeuner. Je me coiffe -enfin, essaye-, me brosse les dents, bref la routine. Je fais ça chaque matin. Chaque matin, le même repas. Chaque matin, le même écroulement sur le canapé. Chaque matin, les mêmes pensées. Je soupire. Je vais dans l'entrée, et prends mon cartable. Trop lourd.
J'embrasse ma mère adorée, puis, avec une extrême habitude, je descends les escaliers. Je marche dans un long couloir, et puis je prends l'ascenseur. Je vois mes cheveux incoiffables dans la vitre. J'essaye tant bien que mal de les arranger . Remarquez que je n'ai pas souri une seule fois. L’élévateur arrive en bas. Je sors dans la cour, une belle cour pavée à l'ancienne. Habiter dans un immeuble classé "historique" c'est quand même pas mal... Ensuite , je me dirige vers l'école. Toujours avec la même impression d'être le jour d'avant. Alors que j'arrive dans le premier bâtiment, la cloche de fin de récré sonne. Je me dirige au fond de la cour, vers la bâtisse du fond. Je soupire. Encore. Là, nous nous regroupons en un gros tas d'élèves. Puis, la maîtresse ouvre la porte, et nous nous engouffrons à l’intérieur . Je me fais bousculer par 6 élèves, et manque de tomber trois fois, mais je ne proteste pas. Nous montons 3 escaliers, où je manque encore de tomber. Enfin, nous arrivons dans le couloir où se trouve notre salle de classe. Là, OH! Surprise, un élève me voit. Il daigne me dire bonjour! Enfin, à la façon qui m'est réservée.

-Salut fille de pute, grosse conne fan de CP!

Je n'y prête aucune attention. Un autre élève scande la même phrase, mais je ne réagis pas. Alors, il me pousse sur une "camarade". Je me cogne la tête sur le chauffage, et la fille se prend le mur. J'essaye de m'excuser, mais elle dit que j'ai fait exprès de tomber sur elle. Puis, elle vas vers la maîtresse, et dit que je l'ai poussée. Je ne dis rien. Je me contente de la regarder avec mes yeux embués de larmes, et la maîtresse me lance un regard compatissant.

-Voyons... Elle a sûrement pas fait exprès! Bon, allez, vas en classe, L.....a.

L'élève me lance un regard plein de haine, que je choisis d'ignorer. Nous entrons tous dans la classe. Bon... Cours d'Anglais. Je HAIS le cours d'anglais. Non pas que je n'aime pas la matière , mais que je déteste la prof qui fait ce cours. La prof principale est super, mais celle d'anglais... Vous verrez ça bien assez vite. Et puis, ça n'aurait pas dû s'appeler "Anglais" avec elle, mais plutôt abrutissement! La prof entre. Elle... Mugit? La phrase suivante:

-Helloooooo, chiiildreuuun!! Hiiii!

En plus, nous devons répondre. Je marmonne. Je sors mon cahier.

-Alors, nous allons faire les cooommmptines. D'accord childreuns?

Je ne prends pas la peine d'ouvrir le cahier. Les comptines sont débiles, et l'accent de la prof totalement faux. Et puis, nous devons mimer les comptines avec les mains. Ça me fait chier... La prof commence.

-Thuumbiiiiee.

A chaque syllabe prononcée, je me fais recouvrir de postillons visqueux. Elle indique de la main que toute la classe doit répéter. Je marmonne vaguement en agitant bêtement ma main.

-Wiiiiizwbeee!!! Loonngmaaan... Cherryytreeeh...

Les derniers mots, ce sont les élèves qui les ont dits. Ou plutôt hurlés. Le type à côté de moi s’est exprès rapproché pour crier dans mon oreille. Aïe. Puis, il se passe quelque chose de totalement incroyable! La prof -ou plutôt la "Tiiiitcheeuur" -, s'approche de moi. J'ai une expression morne, ressemblant pas mal à celle de Mercredi, dans la famille Addams. Connaissez? Elle s'approche encore, et me tire la joue, essayant de faire un sourire. Puis, abandonnant la chose impossible, elle le fait sur elle même.

- En nanglaaaaiis on est joyeux! On s'amuse, avec tiiiitcheur! Alors sourire!

Couverte de postillons, je fais alors moi aussi une chose improbable. Je souris! Lentement, et un sourire chaaargé d'ironie, . Je prends un ton extrêmement courtois, tout autant chargé d'ironie que le sourire.

-Bien, madame M.....d, je suis trèèès heureuse vous savez. Juste un petit peu fatiguée.Je vois derrière que ma prof principale avait tout compris de mon attitude. Elle pouffe un peu. Par contre, la prof d'anglais, elle, n’y avait vu que du feu . Elle me gratifie d'un "gentil" sourire, et me tapote la tête. Elle reprend les comptines abrutissantes.
Je suis dans un état proche de la léthargie, et grâce à mon excuse de "fatigue", elle me dispense un peu. Puis, la prof claque dans les mains. La classe se lève, et se dirigea dans la pièce d'à côté. Nous prenons tous une chaise, et puis la prof amène un DVD "éducatif". Abrutissant plutôt. Gueulant, criard et graphiquement pitoyable aussi. J'ai choisi une chaise loin de la prof et loin de la télévision afin de... Dormir. La vidéo est volontairement passée deux fois. La première pour "listeun" et "leurn", la seconde pour "repeat" et pour ... Améliorer sa prononciation. Après le générique qui hurle une chanson affreuuuse, je réussis à somnoler 10 minutes. Puis, au second passage de la cassette, le générique me réveille. Ensuite, viennent les premières phrases, qui sont répétées en hurlant par les élèves. Mon oreille souffre encore. Je marmonne vaguement quelques trucs, puis commence à ne plus supporter le cours. Je me cache un peu derrière le poteau, et me bouche les oreilles. J'ai mal à la tête. Finalement, le DVD se termine, et avec lui le cours. Je pousse un grand soupire de soulagement. J'ai réussi a passer le premier cours...

Bon, je lance mes commentaires. J'ai lu la suite, mais n'étant pas posté, je vais commenter cette partie.

D'abords, prendre l'école comme une torture, car on bosse, je suis d'accord. Par contre, si c'est une torture à cause des autres élèves, c'est qu'il y a un problème. Le gars qui t'accueille avec un "Salut fille de pute, grosse conne fan de CP!", j'lui demanderais déjà s'il sait c'est quoi, puis ensuite s'il aurait le courage de le dire à la "pute" vu qu'il ne t'insulte pas.

Ensuite, il te pousse car tu ne réagis pas et l'autre fille dit que tu l'as fait exprès? T'es pas populaire :/ Enfin bon, ça, on s'en fou à part que je dis qu'elle n'a rien dans le crane.

Enfin, ... La prof, elle prend quoi comme herbe? (/PAN)


Après, je dis qu'il faut vraiment en parler, et si sa ne marche pas ou qu'on ne veut pas, on les casses. Ils sortent les poings et tu fonces vers les surveillants...


Non, sinon, je posterais plus argumenté quand tu posteras la suite. Car je vais pas commenté ce qui se passe sur PSo alors qu'on est sur SP!


(espérant ne pas avoir eu l'air intelligent /PAN)

Sinon, une autre façon si je les vois. Je les prends, je les cogne et je me fait un petit zackball avec eux ~~

^^ Merci. Je poste la suite:


Une journée d'école, une journée de torture.
Part 2
Cours d'histoire et histoire de cour.

Le cours d'anglais étant fini, nous nous dirigeons tous vers la salle principale. La prof d'anglais nous dévoile ses dents jaunies et nous fait un "sourire", puis part. J'allais déjà mieux. La maîtresse prit un petit tabouret, le positionna devant l'ardoise, et s'assit dessus.

- Bon ... Histoire! Allez, sortez vos livres, et rendez vous page 98.

Je souris. Avec elle, cette matière était super. Nous étudions actuellement la seconde guerre mondiale. Au programme ce matin : lire un texte sur une jeune fille juive, et diverses choses sur Hitler, et retenir les dates. Bien. Le cours passe rapidement. Je suis en meilleure forme, et je me sens presque bien. Puis, une stridente sonnerie se fait entendre. La récréation ... je HAIS la récré. Enfin ... heureusement, la "BCD" est ouverte ... Et c'est là que j'irai. Enfin ... Les élèves sortent tous, mais moi en dernière pour éviter la bousculade. Ensuite, dans le couloir, la prof vient vers moi.

-Elfie ... A propos, tu ne pourras pas aller à la BCD, il y a du verre partout, et ce n'est pas nettoyé. Désolée ...

Je ravale ma salive. Zut ...

-C'est pas ... Pas grave. Merci.

Elle esquisse un sourire compatissant, puis le "troupeau" descend les escaliers. Arrivés en bas, la maîtresse pousse la porte et nous sortons tous dans la cour. J'aurais vraiment voulu aller à la BCD. Mais bon ... La cour est divisée en deux parties, séparées par des petits murets. Deux escaliers et une petite pente permettent de passer de l’une à l’autre. La petite cour est pour les CP-CE1 en priorité, ce qui est idiot car il y a un terrain de basket, qui n'est par conséquent jamais utilisé. La cour haute est pour les grands, et il y a trois beaux arbres. Et aussi un coin avec des bancs, un peu isolé. Je vais m'y réfugier, espérant ne pas me faire remarquer. Il y a juste 25 minutes, allez ... Je pourrais résister. Cela marche les 4 premières minutes, lorsque ... Je reçois un ballon à la figur. Un ballon en mousse, certes, mais envoyé très fort. Le gars vient le récupérer. Puis, il me voit, le visage plein de boue et la joue gauche rouge à cause du coup. Il éclate de rire, puis ramène la moitié de la classe. Pour la discrétion c'est perdu ... Il s'approche, l'air goguenard.

- Ohh ... La p'tite plouc, elle se roule dans la boue? Ouhou!

Je ne réagis pas. Je ne fais rien.

-Ehh, tu m'réponds ? Connasse !
-Tais toi. C'est à cause de ton ballon que j'ai de la boue. Tu sais viser au moins ? On dirait pas ...

Je me lève, et essaye de m'en aller aux toilettes, pour me laver. Mais je suis arrêtée par 5 autres élèves.

-Eh toi ! Si, j'sais viser !

Et il me re-balance le ballon à la tête. En plein dans le nez. Au moins j'avais un peu réussi à le vexer ...

-Je dois partir ... Laissez moi passer.
-Oh non qu'on te laissera pas ... Ca fait que commencer, fille de pute.
-Laisse moi.

Je les écarte en donnant un coup de coude, et essaye de passer. Mais ils reviennent tous vers moi. Je jette un furtif coup d'oeil vers les profs qui étaient censés surveiller, mais ... Ils sirotent leur café, comme d'hab. Mince ... Je regarde l'élève, qui a l'air de s'amuser.

-Alors ... T'fais moins la fière, sale conne? Donc ... Tu sais ce que tu vas faire? Rien du tout. Sinon, je fais rappliquer toute la classe, ok ? OK ? Alors ... Tu restes.
-Nan. Je reste pas, désolée.

Je recule, puis fonce vers lui, et je le pousse. Il glisse en arrière, se fait rattraper par un pote, pendant que moi je file vers le lieu de refuge béni de toutes les filles, les toilettes. Même si beaucoup de filles me détestent. Enfin ... J'entre, afin de me débarbouiller. Mais, à mon grand malheur, deux horreurs étaient là : C*****a et M**a. Elles me regardent, et éclatent de rire, à cause de mon visage plein de boue. Puis, elles jettent sur moi du papier toilette mouillé. En guise de représailles, je les regarde, et les mouille avec de l'eau, sur leurs "belleuh bottes en cuiiiiir" , ce qui leur arrache un cri horrible.

lles partent des toilettes, dégoutées. Je fais un petit sourire ironique, et me lave le visage. Mais ensuite ... Je sors, ou je reste? D'autres filles risquent de rentrer, et si je sors je me ferai retrouver. Hum... Allez, je sors. Je cours rapidement vers un coin de la cour, assez en vue des profs "surveillants". Encore en train de raconter des potins ... Pitoyable ...

Je balaye la cour du regard. Dans un coin, une CP donnait son goûter à un gars. Un ballon de foot circulait, même si c'était un jour pluvieux, donc interdit au ballon. Une élève avait été le dire, mais les profs avaient ignoré. Super ... Je soupire... Je me cache. Je me replie en cocon, voulant me faire ignorer. 3 minutes passent ... Je suis bien ... Seule ... Mais sans ennui. Je ferme les yeux ... Non, je ne suis pas bien ... Je devrais arrêter de me mentir, de me dire que ça va s'améliorer, alors que la situation s'envenime chaque jour. Mais ... Je veux faire plaisir à mes parents, aller à l'école, et être une enfant parfaite ... Même si cela n'arrivera jamais. Je laisse échapper un sanglot, et me mets à pleurer. Mes larmes s'écrasent par terre. Je me sens mortellement seule. Toutes mes amies habitent loin... Et l'une d'elle ne vas plus à l'école... Quoique ... Après la menace qu'on lui a fait[e ... Mais j'aimerais qu'elle soit près de moi, qu'elle me réconforte ... Mais je suis seule. J'ai étrangement mal à la tête ... Et pas qu’à cause de ma tristesse. Je regarde le ciel. L'atmosphère est lourde ... L'orage approche. J'aime le vent, la foudre et la tempête. Peut-être suis-je folle ? Peut-être les gens ont-ils raison de me détester ? J'entends un grondement dans le lointain. J'adore le bruit du tonnerre. Une zébrure déchire le nuage, et une seconde après, un grondement se fait entendre. Une goutte s'écrase sur mon front. Puis, une autre. Un petit plic plic au début, puis la seconde d'après il tombe des cordes. Je me sens bien mieux. J'aime l'orage. J'aime la pluie, j'aime la nuit. Faut dire ... Je suis un peu spéciale. Mais je m'en fiche. Je me lève. Tous les élèves ont été s'abriter sous les marquises. Sauf moi. De un, parce que c'est la bousculade, et de deux, parce que je préfère rester sous la pluie. Puis, j'entends des cris. Je me retourne. Sous la verrière principale, les grandes classes (CM1, CM2) se sont regroupées, bien que quelques élèves plus jeunes étaient parmi eux. Puis, un élève gueule:

-UN TAUREAU !! UN TAUREAU !! UN TAUREAU !!

Un taureau ! Mais ils sont fous ! Ce jeu est idiot, et plus de la moitié des parties se sont terminées par un ou deux élèves à l'hôpital ! Le jeu consiste à s'amasser en un troupeau, et pousser. Ceux qui tombent sont éliminés. Idiot. Quelques élèves, surtout des filles, ne participent pas. Deux "camarades" me voient, mais m'ignorent. Enfin... Les élèves commencent la bousculade. Pendant ce temps, les profs ne font... rien ! Elles n'ont pas vu la bousculade. Elles croient que les élèves veulent "juste" se protéger de la pluie. Je m'approche d'elles.

-Madame... madame !
-Oui oui, ma petite. Euh attend. Tu disais, F******e ?
-Et bien figure toi que...
-Maiiiis... Ils vont se blesser!! Madame!! Ils organisent un taureau! Y'a des CP parmis eux !

Pendant ce temps, plusieurs vagues de bousculades avaient traversé la foule. 6 élèves étaient à terre. Deux petites CP pleuraient, l'une d'elle avait le front en sang.

-Madaaame!!
-Oui oui, j'y vais. Va aider les petites CP, d'accord Delphie?

... Elfie d'abord. Mais, je cours vers la foule. La petite s'était égratigné la moitié du front, et pleurait très fort. Je l'aide à se relever, puis l'amène près de l'infirmerie. Une prof lui met du désinfectant, s'occupe d'elle ... Moi, je revient près du taureau. D'autres personnes sont tombées, mais sans blessures ni égratignures. Et seulement des gens que je ne portais pas dans mon coeur. Je m'approche encore, mais... Un "camarade" de classe m'attrape, et m'emmène dans la foule. Avec mon physique pas très musclé, et ma minuscule taille, je tombe très vite. Je réussis à bien tomber, sans me faire mal, mais je me fais écraser le bras, puis le ventre. Ensuite, un coup dans la tête. Et, pour couronner le tout, un élève me tombe dessus. Je hurle de douleur, mais personne ne m'entend. Je n'ai pas le choix... Je donne un coup de pied au hasard, afin de me faire remarquer. Puis, je donne un coup de coude au gars tombé sur moi ... Mon ... voisin de classe ! Je réussis à le pousser, puis me relève, et m'écarte vite de ce truc de fou. Enfin, la prof arrive, en train de gueuler. Accompagnée de la directrice ... Une vraie conne. Les deux profs hurlent, et les élèves arrêtent de pousser. Les silence est presque parfait, mis à part les quelques grondements du tonnerre, la pluie et quelques sanglots ravalés.

-Mais voyons! Qu'est-ce que c'est que ce jeu? Vous êtes malades! Arrêtez tout de suite!

... Mais ... ils ont déjà arrêtés ... Idiote ... Au moins, les choses se sont stoppées rapidement. Quelques élèves partent à l'infirmerie, et la sonnerie de fin de récré sonne. Les "grands" –à mon avis les plus cons- partent tête baissée. La maîtresse vient vers nous, et nous allons tous en classe. Nous déposons nos manteaux, et nous asseyons dans le silence. Mais je souris. Ils sont bien punis. Mais remarquez qu’à chaque sourire, c'est de l'ironie, ou de la vengeance. Mais du vrai plaisir. La maîtresse tape sur son bureau.

-Et bien, vu que vous êtes presque tous assez crétins pour faire un jeu de brute, et bien vous aurez une punition. Sauf toi, toi, toi et toi.

Elle m'avait désignée, ainsi que quelques élèves qui n'avaient pas participé. Comment savait-elle ? Un élève me dispense de poser la question.

-Eh, comment vous savez que elles ont rien fait? Elfie y'a été en plus! Punissez la!
-Et bien figure toi que j'ai aperçu la scène depuis ma fenêtre, et le temps que je descende le taureau avait pris fin. Et j'ai vue qu'elle n'y a pas été volontairement. De plus, elle a aidé une élève. Pas comme toi, qui les a poussés. Excuse toi, sinon double punition.

L'élève marmonne un pardon, mais il me fait un doigt d'honneur 10 secondes après. Je tourne la tête. Enfin... La cour est finie... Ouf..



^^ Voila. Le prochain chapitre est déconseillé au moins de 12 ans *PAAAAN*