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 Le paradis? [Gwen Daelsie]

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Angel Wolf

Angel Wolf


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MessageSujet: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyLun 5 Avr - 18:50

Mettons que vous êtes un jeune lycéen, tout ce qu’il y’a de plus banal, que vous vous ennuyez, qu’on est un samedi après-midi et qu’il fait si beau que vous seriez capable d’attraper un coup de soleil en moins de deux. Que feriez vous ? La plupart des jeunes d’aujourd’hui serait probablement sorti, avec ou sans amis, histoire d’aller à la plage, faire du shopping, du sport, ou juste profiter de ce soleil de plomb pour se promener ou glandouiller dans un coin calme. Peut-être faites-vous partie de ces personnes, ou peut être pas. Dans ce cas, imaginons que vous préférez effectuer des activités plus « exotiques », comme faire les concours de celui qui restera le plus longtemps en plein soleil sans s’évanouir, ou faire le con dans le rue… Mais est-ce que l’idée de savourer une glace passion-mangue-coco, déguisé en Lara Croft, assis au bord du toit d’un gigantesque gratte-ciel vous aurait traversé l’esprit ne serait-ce que l’espace d’un millième de seconde ? Non, à part si vous êtes définitivement fou à lier ou suicidaire, il est clair comme de l’eau de roche que vous n'auriez jamais pensé à faire quelque chose d’aussi farfelu.

Et pourtant, il s’agissait bien d’une personne parfaitement censée qui, vêtue de la panoplie complète de la célèbre pilleuse de tombe, savourait un délicieux cornet glacé, perchée tout en haut d’un bâtiment d’au moins 80 étages. Et cette charmante personne, répondant au nom d’Angel Wolf, trouvait appartement tout à fait normal de faire cela, et ne se souciait que d’éviter de faire tomber la moindre goutte du jus coulant de son dessert, qui visiblement ne tenait pas vraiment la chaleur. Pourquoi ? Me direz-vous alors… Moi même je ne le sais pas. Oui, j’ignore totalement pourquoi cette ravissante jeune fille avait décidé de risquer une chute du haut de ce building par une journée si radieuse. Probablement s’ennuyait-elle de rester au lycée à bouquiner et faire de la gym, et avait-elle donc décidé de s’offrir quelques sensations fortes…

« Oui, mais si elle veut des sensations fortes, elle n’a qu’à s’offrir un tour de manège type grand huit, ça devrait suffire » me diront d’autres. Oui mais non, sûrement y avait-elle déjà pensé, puis jugé cela ridicule pour une ex aventurière. Puis, encore d’autres me dirons « Et puis, depuis quand elle est accro au cosplay ? Ca n'a jamais été dit, ça », ce à quoi je répondrais « C’est vrai, mais, comme dit plus haut, je ne sais absolument pas pourquoi elle a fait ça. Un coup de folie, ou une soudaine envie de porter un mini short moulant, les possibilités sont nombreuses ». Alors, vous me direz « Râââh, mais t’es trop naze comme narrateur, tu sais même pas ce que pense tes personnages ! Incompétent ! », ce qui m’arrachera un « Ta gueule ! », suivi d’un « De toutes manières, tu te tais ou j’arrête l’histoire », ce qui finalement vous clouera le bec une bonne fois pour toutes. Ouf ! … Mais je pense que je m’égare…

C’est donc une Angel portant une paire de bottes marron, un mini short moulant de cette même couleur, un haut turquoise sans manches à profond décolleté (haut apparemment fait en polyuréthane), des mitaines en cuir noir, deux holsters contenant chacun une réplique des guns de miss Croft, un petit sac à dos marron, une paire de lunettes de soleil, un grappin et des jumelles qui profitait de son week-end pour faire des choses insensées. Notons tout de même qu’elle avait poussé le détail jusqu’à se faire une tresse et apporter des recharges de billes, et que ce costume officiel lui avait coûté une petite fortune (même si, il faut bien l’avouer, cela ne lui faisait ni chaud ni froid). Admirant la ville en mouvement, elle termina sa douceur sans en laisser une miette, et se releva. Elle prit une grande bouffée d’air, puis, sans prendre d’élan, fit un très gracieux saut de l’ange… Dans le vide…

Folie ? Non, juste une petite envie de tester son grappin, qui, comme l’avait certifié le vendeur, fonctionnait comme l’original, et pouvait supporter de très lourdes charges. En chute libre, elle se rapprocha peu à peu du bâtiment d’en face, se redressa, et appuya sur le bouton ornant son gadget. La partie aimantée de l’objet fut alors projetée en avant à grande vitesse, pour se colla à la façade du bâtiment. Angel atterri alors sur cette dernière, contente de constater que l’objet était vraiment efficace. Elle descendit alors le mur auquel elle était accrochée par à-coups, jusqu’à arriver à la limite du fil. Etant encore trop loin du sol, elle regarda autour d’elle, apercevant alors une gouttière. Elle se balança sur le mur, puis sauta sur le tuyau, en prenant bien sûr soin de décrocher son grappin. Une fois agrippée, elle se laissa tranquillement glisser jusqu’au sol.

Ne se rendant pas compte qu’elle venait en quelques instants de risquer de mourir plusieurs fois, elle avança dans la petite ruelle où elle se trouvait pour retourner dans les grandes rues bondées de monde. En passant devant un immeuble un brin délabré, elle se fit interpeller par une personne, qui la siffla.

"Ey, ma jolie ! Où vas-tu comme ça, dans cette tenue ?"

Elle se retourna, afin de voir son interlocuteur. Une espèce de reptile, adossé a un mur, les bras croisés, la fixait. Une sorte de racaille exagérément musclée, vêtue de grosses baskets, d’un bas de survêtement et d’un tee-shirt sans manches, afin d’exhiber son corps bien trop bodybuildé. Un mastodonte probablement aussi bête qu’il en avait l’air, et qui lorgna immédiatement les attributs de la louve.

"Mais dis moi, c’est q’t’es vachement sexy, toi ! Tu leur a fait quoi, pour qu’ils soient si gros ?"

Et qu'aurait-elle pu faire? Les gonfler avec une pompe à vélo? Il se décolla du mur et s’approcha de l’épéiste, qui le regardait d’un air sombre. Le colosse, charmé, se lécha les babines et fit nerveusement serpenter ses doigts. Aucun doute maintenant : il était bel et bien aussi bête qu’il en avait l’air.

"Ca te dirait de monter chez moi pour qu’on fasse connaissance ? Je pourrais moi aussi te montrer quelque chose de gros."

A ces mots, il fut soudainement pris de l’irrésistible envie de s’empoigner le paquet. Ce fut la goutte d’eau. Outrée, Angel fit un pas en arrière, puis sauta et décocha un fabuleux kick dans la face du pervers, qui fut projeté en arrière, pour s’écraser au sol un peu plus loin.

"J’ai mieux à faire que de traîner avec un abruti dont la cervelle n’égale pas la taille d’une noix de cajou !"

Elle fit volte-face, et reprit sa route, alors éprise d’une grande lassitude. Fallait-il qu’elle mette un corset, un col roulé et un baggy pour qu’on lui fiche enfin la paix ? Ne pouvait-elle pas se promener dans une tenue la laissant libre de tous mouvements sans qu’un mâle ne vienne tenter de la charmer ? Cela avait beau presque faire partie de son quotidien, elle ne s’y était toujours pas fait. Mais se résoudre à coller un coup de latte dans la tronche de ces idiots avait au moins le mérite de lui faire du bien. Elle s’avança donc dans les rues étroites et sombres de la ville, priant pour ne plus trouver de guignol obsédé.

Et c’est au bout d’une petite minute qu’elle déboucha enfin dans le centre-ville et ses trottoirs pleins de monde. Avant de se jeter dans la foule, elle réfléchi un peu de l’endroit ou elle voulait se rendre, car il risquait d’être compliqué de s’arrêter ou de faire demi-tour sans se faire bousculer, puis piétiner. Finalement, elle s’élança droit devant avec insouciance, espérant trouver en cours de route un endroit sympa, ou quelque chose d’intéressant à faire (à part manger). Elle vit avec amusement que personne ne remarqua son excentrique accoutrement, les gens étant bien trop occupés par leurs objectifs.

Marchant d’un bon pas, elle regardait partout autour d’elle, cherchant un lieu qui l’interpellerait un peu. Cafés, restos et boutiques en tous genres défilaient, sans que rien n’ai la prétention de l’intéresser plus que ça (même si il faut avouer qu’elle s’attarda un peu sur une boutique spécialisée dans la vente de maillots de bains). Elle finit alors par tourner à un carrefour, pénétrant dans une rue un peu plus petite, mais surtout plus calme. Seules quelques passants sillonnaient les trottoirs, l’air un peu absent. Elle s’engagea droit devant, puis pris à près chaque tournant qu’elle rencontra, arrivant ainsi dans un cul de sac.

Devant elle se dressait un grand portail, surmonté d’un panneau doré. On pouvait clairement lire « ~Parc des cerisiers~ - Venez vous détendre dans les 30 hectares les plus paisibles de toute la ville - Ouvert 24 h/24 ». Les plus paisibles de toute la ville ? Parfait ! La louve poussa la lourde grille, qui grinça un peu, puis entra dans les lieux. Elle fut tout d’abord très surprise par la beauté de l’endroit : de grand chemin terreux parfaitement lisses parcouraient d’immenses étendues d’herbe bien verte, parsemées de plantes colorées et de cerisiers en fleurs. Comparé à la ville, c’était un tout autre monde, pratiquement féerique. Elle prit la première route venue, et marcha lentement, pour chercher l’endroit idéal. Ce parc semblait vide, ce qui étonna la louve, car il était si beau qu’une foule de gens devraient être étendue dans l’herbe, à profiter de ce temps qui risque de ne pas durer.

Ce fut après de très longues minutes qu’elle trouva enfin la perfection incarnée : devant elle, sur un large parterre d’herbe, se trouvait une sorte de sanctuaire à la beauté irréelle. Un sol en dalles blanches donnait sur des ruines, allant de la colonne brisée à la tour blanche avec escalier extérieur et plongeoir de pierre, une cascade artificielle à plusieurs étages laissant couler une eau transparente comme l’air dans un immense bassin en pente et une grande et superbe fontaine, finement sculptée dans une pierre à la blancheur irréprochable. Un endroit où le temps semblait s’être arrêté, et où les arbres fruitiers semblaient chanter en cœur une mélodie apaisante. Le paradis, tout simplement. C’est en voyant ceci que notre demoiselle commença sérieusement à se demander pourquoi personne ne venait ici.

Et bien sûrement parce que ce parc était uniquement accessible par un enchaînement de ruelles étroites, qu’il se trouvait dans un centre-ville célèbre pour ses buildings et que les quelques potentielles personnes se trouvant dans le coin étaient dans une autre zone. Tant de raisons qui gommèrent rapidement la question de la tête de notre Pseudo Lara Croft, qui était comblée de trouver enfin l’endroit de ses rêves. Et elle s’avança, tout en contemplant cette merveille, puis se posa sur le rebord de la fontaine. Elle enleva le sac de son dos, puis fouilla un peu dedans, trouvant rapidement ce qu’elle cherchait : un livre, qu’elle avait acheté en librairie, et gardé pour une grande occasion de ce genre. L’ouvrage, épais, présentait une couverture noire, sur laquelle était inscrit « La quête des quatre flammes », un bouquin d’aventure, régnant sur le marché en temps que meilleur livre des 10 dernières années. En dessous du titre, on pouvait voir une hybride panthère noire presque nue (comprenez que la tenue qu’elle portait cachait juste l’essentiel), entourée de quatre flammes violettes. La chasseuse se plongea dans la lecture des pages, qu’elle dévorait comme un gâteau au chocolat recouvert de crème chantilly.

Il faisait chaud, et aucun bruit n'osait troubler le calme ambiant, si ce n’était celui de l’eau de la cascade et de la fontaine, qui coulait paisiblement. Un tel calme qu’il finit par faire somnoler la lycéenne, dont les paupières se fermaient toutes seules. Finalement, elle déposa son livre, puis s’allongea sur la fontaine, dos à l’eau. Elle s’endormi rapidement, bercée par le doux glouglou émi par les installations de ces ruines magiques.


Dernière édition par Angel Wolf le Mer 7 Avr - 17:01, édité 1 fois
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Gwen Daelsie

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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMer 7 Avr - 14:25

Le centre ville. Un vaste lieu. Contenant tout et rien. Aussi bien des échoppes, des bars, des restaurants, des buildings, des parcs, des restos de luxes aussi bien que des fast-food, sans oublier le quartier "mal famé".
Chacun a sa raison d'y aller. La mienne? Je suis a la recherche d'un parc, dont m'a parlée une connaissance. Idéal, en ce jour de grande chaleur. Mais, pour une albinos comme moi, ce n'est pas facile de se balader en été. Mais, rester chez moi enfermée, ç'aurait été un calvaire. J'étais donc partie, tartinée de la meilleure crème solaire, avec un énorme chapeau, des grosses lunettes de soleil, couverte de la tête au pied, avec mes habituels gants de cahoutchouc, etc, etc. J'avais chaud, mais j'étais protégée. Je lâche un soupire d'énervement. Je me stoppe un instant, afin de souffler. Même a l'ombre, il fait chaud. Et, ajoutez a cela mon gros masque et ma tenue... Habillée, j'ai l'impression d'être dans un four. Je regarde la rue ou je suis, voulant estimer a quelle distance se trouvait le parc. Je finis par conclure qu'il n'est pas loin. Je me relève, contente. Mais, ce n'est pas pour ça que je l'exprime.

J'inspire, et me "jette" dans la foule. Je me fait bousculer par trois passant, mais quand vous mesurez 1m10 (a peine) et que vous pesez 22 kilos, personne ne fait attention a vous. Mon visage se rafermit. Un passant, le MP3 vissé au oreillesn mit si fort que je l'entend, et absorbé dans un magazine me rentre dedans, seulement par derrière. Je tombe a terre, et manque de perdre mon masque. Il me traite de connasse. Je me lève. D'un ton posé, calme et froid, je lui répond qu'il est un idiot. Puis, je reprend ma marche, l'ignorant. Je passe dans une rue, puis une autre, de moins en moins passante. Finalement, après un détour, j'arrive devans une grille. J'étais arrivée. Un panneau indiquait:

Code:
« ~Parc des cerisiers~ - Venez vous détendre dans les 30 hectares les plus paisibles de toute la ville - Ouvert 24 h/24 »,
Bien... Je pousse donc la grille grinçante, et entre. Plusieurs allées serpentent entre des magnifiques pelouses, parsemée de fleurs colorées. Et, bien sûr, les cerisiers. J'ouvre grand les yeux, assez contente, et failli sourire. Mais, une chose retenait mon coeur: Certes, s'étais un régal pour les yeux. Mais... Je ne peux rien sentir. Rien... Aucune odeur. Je me met a marcher, afin d'évacuer. Au hasard, je prend la première allée. Je tombe sur une superbe cascade, a l'ombre. J'allais pouvoir enlever quelques couches de vêtements. Super... Je regarde avec attention, et remarque une personne endormie, près de la cascade. Une jeune fille, très belle, un livre a terre. Une hybride louve, cosplayée en Lara Croft. Je hausse un sourcil dubitatif. Je la regarde avec plus d'attention, et me rapelle soudain d'une chose: Cette fille était dans ma classe! Hum... Angelic, ou un truc du genre. Je m'assoie a côtée d'elle -gardant malgré tout les distances-, puis... Me surprend a sourire. Pourquoi étais-je si heureuse? Pour l'endroit superbe? Peut-être... Mais bon, je suis toujours autant enfermée. C'est beau, mais ça parait irréel. Je ne peut vraiment toucher, et je ne peut rien sentir. j'ai plus l'impression de regarder un film qu'autre chose. Je regarde encore la fille. Je détourne encore le regard, et me surprend a laisser couler une larme. Je pleurais... Mais, sans vraiment pleurer. Je ne sanglote pas, je n'ai pas la mine triste, non. Juste une larme qui sort. Je suis tout de même vexée. Je n'ai pas put contenir mes émotions au maximum. J'inspire un coup, frissonne, -malgré la chaleur-, et essuie la larme. Bien. Rien. Ne pas laisser paraitre mes émotion. Rester forte. Je sort un livre d'une sacoche, et met mon MP3 au oreilles. Je m'adosse a un rocher, et me plonge dans la lecture.
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Angel Wolf

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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyJeu 8 Avr - 19:58

Un très léger souffle de vent fit virevolter une frêle pétale de fleur de cerisier, qui atterri sur le museau de la louve. Celle-ci, profondément endormie, ne bougea pas d’un iota, plongée dans un rêve aussi doux que cette fabuleuse après-midi. On pouvait apercevoir un fin sourire ancré sur ses lèvres, preuve de l’agréable songe qu’elle était en train de faire. Ses cheveux volaient doucement, à la cadence de cette brise de printemps. Un tableau idyllique, presque trop pour pouvoir exister. Les paupières de la jeune fille tremblèrent, puis s’ouvrirent sensiblement.

"Roy ? Tu… Tu es là ?" Murmura t-elle.

Non, il n’était pas présent. C’est en tout cas le constat qu’elle fut obligé de s’imposer, une réalité si amère, qui avait l’audace de se pointer après un si beau rêve… Car, par la force des choses, ils n’avaient pu se revoir depuis les évènements dans le royaume souterrain des démons… Et elle l’aimait toujours autant . Elle était toujours aussi attachée au seul homme qui avait fait preuve d’un véritable amour envers elle. Malheureusement, elle ne pouvait savoir si il ne l’avait pas déjà oubliée, préférant jeter son dévolu sur une autre plus belle ou moins violente… Cette pensée lui arracha un soupir intérieur, qui n’avait cesse de s’amplifier, atteignant peu à peu le stade de tempête venteuse… La jeune fille se redressa, la mine à la fois dépitée et fatiguée (elle avait encore la tête dans les fesses, quoi). Elle passa ses mains dans ses cheveux un brin décoiffés, qu’elle rabattit en arrière, tout en regardant le sol. Elle resta ainsi une bonne minute, oubliant sa position tellement son esprit était embrouillé. Puis, elle les relâcha, croisa ses bras derrière sa tête, puis s’allongea, toujours sur le rebord de la splendide fontaine. Sans rien dire, elle admirait le ciel, et les rares nuages y défilant, essayant de se changer les esprits. Elle avait au moins la chance d’avoir trouvé un endroit fabuleux dans le centre ville, et tout son corps se retrouva à nouveau vite grisé par le calme ambiant.

Mais le sort semblait s’acharner contre elle, car au bout de quelques minutes, un innocent nuage à la forme étrange passa dans le ciel, forme qui lui évoqua la silhouette de Diokine… Oui, elle voyait très distinctement le corps du berger Allemand sculpté dans le cumulus cotonneux… Et bien évidemment, cela lui refit penser à sa mission d’infiltration chez les Oméga… Comment pouvait-elle bien faire pour garder le plus possible son identité secrète et éviter un maximum le contact avec eux tout en restant un agent double fiable et toujours au courant de tout… Bien sûr il lui fallait un plan, et surtout, un coéquipier extérieur, prêt à l’aider en cas de pépin… Trop de choses auxquelles penser, qui tournaient dans sa tête, dans une incontrôlable et troublante danse… Finalement, elle se redressa à nouveau, brisant cette spirale infernale. Interpellée par le crissement d’une page de livre, elle se tourna.

C’est à ce moment qu’elle aperçu, assise contre un rocher, une espèce de grande poupée, avec un gigantesque chapeau ressemblant plus à un sombrero qu’à autre chose, des lunettes de soleil façon mouche lui cachant la moitié du visage, un masque cachant l’autre moitié, et des gants en caoutchoucs, qui lisait, des oreillettes collées dans ses oreilles. L’épéiste, très surprise, l’observa avec insistance. Quelle genre personne pouvait bien être assez tordue pour se promener par une telle chaleur vêtue d’un équipement digne d’un esquimau ?… Une fanatique de la mode écervelée ? Une touriste mal renseignée sur sa destination ? Un agent secret en mission spéciale ? … Ou peut être….. Une adepte du cosplay !….. Non, aucune de ces explications ne lui paraissait valable…. De plus, il y avait un truc qui la gênait chez cette personne… Une impression de déjà vu…

Oui ! Pas de doute, elle la reconnaissait ! Ces superbes cheveux fins et argentés ne pouvaient appartenir qu’à une seule personne : Gwendoline, une élève faisant partie de sa classe. Elle ne lui avait jamais vraiment adressé la parole, mais sa position de choix (à savoir tout au fond, à côté de la fenêtre) en cours et sa capacité d’observation lui permettaient d’avoir vue sur toute la classe, de rester informée de tout ce qui s’y passait et surtout, de pouvoir coller les bons noms sur les bonnes têtes. Et ce qu’elle avait tout de suite remarqué chez cette camarade, c’était sa belle chevelure. Et puis, ce masque et ces gants qu’elle portait toujours… C’était bien elle. A vrai dire, elle avait bien essayé de lui parler une fois, mais la frêle inconnue s’était éclipsée sans un mot au bout d’une poignée de secondes… Dommage, malgré qu’elle ne lui ai jamais parlé, elle pensait qu’elle était sympathique, surtout qu’elle était très bonne élève… Enfin, c’était l’occasion rêvée pour vérifier si, oui ou non, elle était sociable. La demoiselle se leva, récupéra ses affaires et s’approcha à pas de loup (ah ah) de la souris. Une fois à sa hauteur, elle s’arrêta, attendant une réaction de sa part.

Rien. L’albinos ne bougea pas d’un pouce, absorbée par son bouquin. N’avait-elle pas entendu Angel arriver ? C’est en voyant les fils pendant à chacune de ses oreilles qu’un « non » évident s’imposa à elle. Bien qu’elle ne savait pas du tout comment cette chose pouvait bien fonctionner ou se nommer, elle était sûre que ça produisait de la musique. Elle se rapprocha encore un peu et se baissa d’un coup, histoire d’être face à sa camarade.


"Coucou !" Lui dit-elle en adressant un petit signe de la main.
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Gwen Daelsie

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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyJeu 8 Avr - 20:42

-Ah, bonjour.

Mon naturel ton froid et monotone lui répondit, et je savais que cela mettais parfois mal a l'aise les gens. Mais, je ne sais pas comment m'exprimer autrement. Je regarde la louve dans les yeux, bien qu'elle ne puisse sûrement pas le deviner a cause de mes lunettes. Je ne l'avais pas entendue, étant donné que toute mon attention était concernée par la musique et par le livre. Je me levais, et, afin de mieux pouvoir faire la conversation, -ce que voulait certainement faire la louve-, j'éteinds mon MP3. Par pûre politesse, je lui fait un petit sourire, plus forcé qu'autre chose.

-Vous êtes bien Angelic, non?

Ma tendance a toujours vouvoyer les gens prend encore le dessus. Enfin, c'était un signe de respect, mais assez embêtant quand même. Je m'étire, et enlève quelques secondes mes lunettes de soleil. Je regarde autour de moi. Les couleurs sont si belles par apport a ce que je vois avec mes lunettes que j'en suis presque éblouie. Je manque de sourire d'émerveillement mais je me retiens. Les cerisiers en fleurs entouraient le point d'eau, déversant de temps a autre leurs pétales rosés dans l'eau. C'étais superbe. Je reconcentrais mon attention sur ma "camarade" de classe. Une sorte de jalousie s'empare de moi. Pourquoi ELLE peut se balader en plein soleil sans risquer sa vie? N'est pas allergique, et coincée a vie avec ce masque? Pourquoi...? Je sais que ces pensées son totalement irrationnelles. Mais, c'est plus fort que moi. La seule chose que je laisse passer de cette froide rage, c'est resserer mon poing, faisait légèrement crisser le cahoutchouc de mes gants. J'inspire rapidement, reprenant contrôle. Je baisse mes yeux, et remet mes lunettes. Elle n'y est pour rien. C'est plutôt "pourquoi je suis albinos et hyper allergique?" que je devrais me demander. La rage s'éteint en moi. Je ne peut pas lui en vouloir.

-Ce cosplay vous vas très bien.
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMar 11 Mai - 20:29

-Ah, bonjour.

Le ton avec lequel elle lui avait adressé cette phrase lui donna des frissons. Elle avait l’impression de parler à un bloc de glace… Mais elle ne perdait pas espoir, cette personne avait assez de délicatesse pour se poser dans un endroit si idyllique, elle ne pouvait être qu’une personne agréable et intéressante. Et puis, elle semblait… Distante, solitaire, et avoir quelques problèmes de santé. Ce qui incitait bien sûr l’hybride grise à parloter avec elle.

-Vous êtes bien Angelic, non?

Le sourire d’Angel se crispa un peu. Perdu, c’était pas Angelic… Mais peu importe, après tout, elle ne s’était pas présentée, et cette souris ne lui avait probablement pas porté plus d’attention que ça. Elle la regarda dans les yeux. Ou plutôt, dans les verres de ses lunettes, avant de dire en souriant :

"Non, moi c’est Angel. T’y étais presque. Et toi, c’est Gwendoline, n’est-ce pas ? Oui, je suis sûre que c’est toi, je reconnaîtrais tes superbes cheveux entre mille ! Et au fait, t'es pas obligée de me vouvoyer, ok ?"

Puis s’ensuivit un moment de silence, un brin gênant. Le canidé ne savait pas vraiment quoi dire, et se contentait de regarder la réaction du rongeur, accroupie devant elle. Gwen enleva alors ses lunettes pour mieux regarder le paysage. C’est précisément au moment où elle vit ses yeux rouge qu’elle comprit : si cette fille se couvrait autant par un temps si radieux, c’était qu’elle souffrait d’albinisme ! Elle risquait de carboniser si elle restait au soleil trop longtemps… La pauvre, être obliger de mourir de chaud sous une sorte de scaphandre de tissus, alors que les jeunes de son âge devaient profiter de cette journée pour prendre du bon temps… Elle se sentait gênée de rester à ses côtés habillée de la sorte, elle avait peur de la rendre jalouse, ou quelque chose du genre… Et ce silence qui n’en finissait plus…

-Ce cosplay vous vas très bien.

Alors là, notre exterminatrice de monstres était ravie ! Qu’on la complimente, ça, elle s’en fichait, mais qu’on complimente un cosplay de son idole, la célèbre Lara Croft, c’était plus que louable (surtout qu’un costume aussi fidèle à la tenue originale, ça ne se trouve pas partout). La mine radieuse, elle s’empressa de répondre à son interlocutrice

"Oh, merci beaucoup ! Ce n’est pas moi qui l’ai fabriqué, mais je suis très contente que tu me dise ça. Et n’hésite pas à me tutoyer, surtout ! J’suis pas une adulte, et on est de la même classe, alors on est en quelque sorte « soudées », tu ne penses pas ?"

L’hybride regarda alors les alentours, se rendant à nouveau compte de sa chance d’être tombée sur un si beau sanctuaire de détente. Mais en même temps, elle était triste que la fille lui faisant face ne puisse pas savourer cet instant de la meilleure manière. Le pire, c’était son masque. Elle devait vraiment être très malade pour devoir garder ça dans cet endroit, qui était sûrement le plus pur de la ville… Elle tenta de subtilement aborder le sujet.

"Dis, ce masque… Tu es vraiment obligée de le garder en permanence ? Ca doit être horrible !"

Enfin subtilement… Ou pas…
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMer 12 Mai - 19:50

Zut, je m'étais trompée pour le prénom. Il fallait que je me débarrasse aussi de cette habitude de vouvoyer les gens. Elle me répond:

"Oh, merci beaucoup ! Ce n’est pas moi qui l’ai fabriqué, mais je suis très contente que tu me dise ça. Et n’hésite pas à me tutoyer, surtout ! J’suis pas une adulte, et on est de la même classe, alors on est en quelque sorte « soudées », tu ne penses pas ?"

-Peut-être... Mais désolée, c'est une habitude qui me prend parfois.

Je replonge dans la lecture. Pendant quelques instant, subsiste un grand silence. Combien aurais-je donné pour pouvoir respirer ne serais-ce qu'une minute dans cet air pur? Mais non. Le pollen, les fleurs, les poils de canidé... Tout ça m'éttouferais en 30 secondes. Déprimante vie, déprimante...

[color=indigo]"Dis, ce masque… Tu es vraiment obligée de le garder en permanence ? Ca doit être horrible !"[color]

Je la regardais. La fille n'avait pas l'air très ... Dangereuse et j'estimais que je pouvais dire les raison pour lesquelles je gardait cette prison portative en permanance sur mon museau.

-Je suis très allergique. Au humains, au chats, au pollen... Et même au poils de canidés, comme toi. Sans parler des choses a manger. Et oui, je te l'accorde. C'est un véritable calvaire.

Je me rend compte que dire ses mots me rendent infiniment triste. J'aurais bien hurlé de rage tant j'étais frustrée. Mais je fit passer la tristesse a ma manière. Une simple larme coule de mon oeil droit, et tombe lentement sur mon masque. Malgré les lunettes, c'était très visible. C'était assez gênant de le faire devans la louve. Elle risquait de croire qu'elle m'avait fait... Pleurer mais c'était faux. C'était personne. Je lui signale d'un ton qui ne laisse rien passer de ma tristesse, et qui jure avec la trace mouillée sur mon masque.

-Ne te trompe pas, ce n'est pas toi l'origine de ma tristesse. Si quelqu'un était a accuser, ce serais ma "génitrice".

J'ai toujours eu du mal a l'apeller ma mère. Simplement parce qu'elle ne m'a pas embrassée, fait de câlin, de mots doux avant d'aller me coucher, de baiser du soir. Aucuns mots réconfortants. Je suis persuadée que si elle m'avait aimée, comme une mère aime sa fille, j'aurais prit mieux mes allergies et j'aurais été heureuse.
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyLun 24 Mai - 20:31

-Je suis très allergique. Au humains, au chats, au pollen... Et même au poils de canidés, comme toi. Sans parler des choses a manger. Et oui, je te l'accorde. C'est un véritable calvaire.

Donc elle souffrait bel et bien d’un grave problème de santé. Un problème qui devait très rapidement se retrouver totalement invivable : Angel étant un canidé, elle ne pouvait concevoir qu’on puisse vivre avec un masque placé en permanence sur le visage. Sa truffe était continuellement titillée par les multiples odeurs qui l’entourait, et elle aimait les déceler une par une. Le parfum de l’herbe fraîche encore humide par endroit, celui des fleurs colorées parsemant les arbres aux alentours, celui de son costume tout neuf, et même son propre parfum, toutes ses odeurs lui faisait presque tourner la tête. Comment pourrait-on exister sans le plaisir d’humer les senteurs quotidiennes ? Et la nourriture… Manger était un des plus grands plaisirs de la louve, qui avait la chance de n’être allergique qu’à l’aliment qu’elle a toujours détesté : le chou de Bruxelles. Elle ne pourrait exister sans le plaisir de savourer des plats tous plus succulents les uns que les autres… Mais pourtant, sa camarade était là, bel et bien en vie, devant surmonter non sans mal sa maladie. Cela doublé de sa fragilité due à son albinisme… Cet jeune fille accablée par le destin devait être dotée d’un courage sans faille, ce qui lui attira toute la sympathie de la part d’Angel.

Plongée dans ses pensées, cette dernière ne remarqua pas la larme qui coula sur le masque de la souris, avant de s’écraser sur le sol. Mais « le ploc » caractéristique que produisit la goutte la sortit immédiatement de sa réflexion. Elle aperçut rapidement la traînée humide sur le masque de sa camarade, ce qui ne l’étonna pas vraiment. Il était tout à fait normal d’éprouver de la tristesse lors de l’évocation d’une situation si douloureuse…

-Ne te trompe pas, ce n'est pas toi l'origine de ma tristesse. Si quelqu'un était a accuser, ce serais ma "génitrice".

"Ta… Génitrice ?… Tu veux parler de ta mère ?…"

Génitrice… Jamais cela ne serait venu à l’esprit de l’épéiste de parler ainsi de celle qui l’a mise au monde, celle qui l’a tant aimée, tant gâtée… Il était clair comme de l’eau de roche que celle de l’albinos ne lui avait pas fournit tout l’amour qu’une maman doit offrir à ses enfants… La chasseuse de démons s’assit en tailleur, puis fixa longuement les verres teintés des lunettes de son interlocutrice. Elle approcha ensuite doucement sa main, et essuya la trace que la larme avait laissé sur son masque. Puis, fidèle à son statut d’incurable curieuse, elle dit un peu timidement :

"Excuse-moi d’avance si ma question te paraît indiscrète, mais… Enfin que s’est-il passé avec ta mère ?… Parce que, c’est pas vraiment commun d’appeler soit-même sa mère « génitrice », tu ne penses pas ?"
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyDim 6 Juin - 17:31

"Ta… Génitrice ?… Tu veux parler de ta mère ?…"

J'acquiesce d'un signe de tête. La louve s'assoit en tailleur, et essuie la larme de mon masque. Il était évident qu'elle était impressionnée par la "haine" que je vouais a ma mère. Puis, elle demande assez timidement:

"Excuse-moi d’avance si ma question te paraît indiscrète, mais… Enfin que s’est-il passé avec ta mère ?… Parce que, c’est pas vraiment commun d’appeler soit-même sa mère « génitrice », tu ne penses pas ?"
-Mais... Je ne suis pas vraiment... Commune. Ma mère ne m'a jamais aimée. Porté, câliné, et toutes ses petites choses qui font un lien mère-fille. Elle m'a traitée... Comme un objet rare, de collection. Elle me regarde, et comme je suis physiquement fragile... Elle m'enveloppe dans une boite de protection et me fait tenir a la carte bancaire. La seule chose pour laquelle je la remercie... C'est de m'avoir permit de découvrir le piano et la musique.

Un sourire ironique se dessine sur mon visage. Après tout, le vent tournerais peut-être? Même si je n'y croyais pas. Il fallait un miracle, un envoyé de dieu. Et ça... Je ne l'espérais pas. Enfin. Je me lève. Puis propose a Angel:

-Ce parc a l'air vaste. Je n'ai pas envie de rester plus ici, je vais me promener. Tu accepterais de venir ou pas?

J'avais essayé d'être "amicale". J'espère que ça avait marché. Je prend mon petit sac, puis m'engage sur l'un des petit sentier qui perçait la végétation de l'endroit, prenant gare a bien rester a l'ombre. Je me retournais, voir si elle me suivait.

HJ- C'est minuscuuuuule T-T Je me ratrappe au prochain post UwU -HJ
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Angel Wolf

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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMer 9 Juin - 20:03

-Mais... Je ne suis pas vraiment... Commune. Ma mère ne m'a jamais aimée. Porté, câliné, et toutes ses petites choses qui font un lien mère-fille. Elle m'a traitée... Comme un objet rare, de collection. Elle me regarde, et comme je suis physiquement fragile... Elle m'enveloppe dans une boite de protection et me fait tenir a la carte bancaire. La seule chose pour laquelle je la remercie... C'est de m'avoir permit de découvrir le piano et la musique.

Une fois de plus, la jeune fille ne trouva quoi répondre. Elle n’avait jamais vu cas similaire de toute sa vie, même en ayant tant bourlingué… Elle n’aurait d’ailleurs jamais pu penser que quelque chose de tel pouvait arriver… Une mère considérant son enfant, la chair de sa chair, comme un simple bibelot précieux, qu’on se contente de nettoyer quand il prend la poussière… Bien sûr, la protéger était nécessaire vu son état physique, mais… Au point de l’empêcher de vivre… Cette femme pouvait uniquement se vanter de lui avoir montré l’utilité d’un piano… Le père du canidé en avait fait de même avait la guitare. Mais elle avait put au moins profiter de toute la tendresse que des parents peuvent éprouver envers leur progéniture. A choisir, elle préférait mille fois supporter la mort de sa famille que d’être dans la situation de sa camarade. Elle finit, après un petit moment, par dire :

"…. Je vois… Excuse-moi, je… N’arrive pas à m’imaginer que ta mère puisse être si froide avec toi…"

Elle mordilla légèrement sa lèvre inférieure, ne sachant plus quoi dire. Mais après un cours moment, Gwen parla :

-Ce parc a l'air vaste. Je n'ai pas envie de rester plus ici, je vais me promener. Tu accepterais de venir ou pas?

"Bien sûr ! Lui répondit l’épéiste, en lui adressant un sourire."

L’hybride se releva, puis s’étira les bras et se craqua le dos. Elle remonta ensuite son haut (dont le décolleté commençait sérieusement à s’élargir), réajusta ses mitaines de cuir, enfila son sac et se pressa de rejoindre la souris, qui avançait déjà sur le petit sentier terreux le plus proche. Elle marchèrent calmement sur la route absolument plate, sans un mot, le seul bruit troublant le silence étant celui des grosses boots d’Angel, crissant sur les fin cailloux. Tout en cheminant, elle inspira une grande bouffée d’air. Elle ne s’était jamais promenée en compagnie d’une personne. Mais cela lui plaisait. Avancer, et juste profiter des alentours, et de l’ombre offerte par les multiples arbres bordant le chemin.

Après quelques minutes de marche dans le plus apaisant des calmes, elles tombèrent sur un petit panneau, en plein milieu d’un carrefour. Intriguée, la miss s’en approcha, constatant qu’il était surmonté d’un écriteau rose pâle. Elle lu l’inscription à haute voix :

"Au parc des cerisiers, chaque jour est une nouvelle sucrerie à savourer sans retenue ~ °Aujourd’hui, journée spéciale Animal Crossing ! Attrapez vos lance-pierres et tirez sur les ballons !°"

Elle leva un sourcil dubitatif. Tiens donc ? Rien que ça ? Elle se retourna vers l’albinos, sans rien dire… Mmmh, sûrement une plaisanterie…

"Continuons"

Elle repris la route droit devant elle, oubliant ce qu’elle venait de lire.

Après quelques minutes à nouveau, elle virent une terrasse panoramique, sur le côté gauche de la route, en lieu et place de la végétation habituelle. Angel se pressa d’y aller, histoire de voir sur quoi elle donnait. C’est avec surprise qu’elle vit, en contrebas, un superbe lac. Emerveillée, elle resta accoudée à la rambarde, admirant l’eau scintillante. Décidément, ce parc était un concentré des plus belles choses existant au monde à lui tout seul. Elle remarqua aussi qu’un escalier en pierre blanche, agrémenté de lierre, y conduisait.

C’est alors qu’un bruissement fit frissonner son oreille… Quelque chose… De semblable à un souffle de vent… Pourtant, elle n’avait pas senti la moindre brise sur elle… Le bruit recommença. La chasseuse regarda partout au alentours, sans rien voir. D’où pouvait bien provenir ce son ?…

C’est en levant la tête qu’elle compris : au loin, dans le ciel, flottait un ballon de baudruche rouge vif, auquel était attaché… ce qui s’apparentait à un cadeau ! Alors ce n’était pas une farce ! La lycéenne, qui n’avait bien évidemment aucun lance-pierre sur elle, chercha quelque chose à lancer sur l’objet, mais en vain. Son regard se porta alors sur ses holsters flambants neufs, dont le cuir fut parcouru d’une luisance. Elle dégaina plus vite que l’éclair ses deux 9mm, et tira en rafale sur le ballon. Bien qu’elle n’était pas vraiment douée au tir, ses pistolets, fidèles aux originaux, bénéficiaient d’une visée automatique. Une bille atteignit finalement sa cible, qui explosa immédiatement, entraînant la chute du paquet. Fière d’elle, l’étudiante, en deux temps, trois mouvements, changea ses cartouches vides, accrochant les usagées sur le dos de sa ceinture, et remettant des cartouches pleines, accrochées sur le devant de la même ceinture. Elle s’était entraînée à faire cet enchaînement pendant longtemps.

N’ayant même pas le temps de dire mot, elle vit, de l’autre côté, un nouveau ballon, mais vert, ce coup ci. Elle s’avança alors vers Gwen, et lui tendit les maquettes d’armes.

"Tiens, essaye de l’avoir, celui là. J’imagine que tu sais comment ça marche : tu appuie fort là, sur la gâchette, pour tirer une bille. La visée est en mode Lock On, donc tu devrait pas avoir beaucoup de mal à le canarder. Et t’inquiète, y’a très peu de recul, tu risques pas de te les prendre en pleine poire."
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMer 14 Juil - 18:09

"Bien sûr ! "

Répondit-elle, avec un grand sourire. La louve se leva, et s'étira. Puis, elle ajusta sa tenue. Je lâche un court soupire. Il faisait chaud. Je me met a doucement avancer, sachant qu'elle me suivrait. Ce qu'elle fit rapidement. Nous continuons de marcher, savourant le délicieux calme de l'endroit. Aucune de nous ne parlait. Le chant des oiseaux et le crissements des imposantes botes d'Angel constituaient les seuls bruits. La louve pris une grande et longue inspiration. Que j'aurais donné comme chose, pour respirer comme elle... Tout les parfums, que la plupart des gens normaux oubliaient, stressés par la vie moderne. Enfin... Il était rare, très rare que je me promène avec quelqu'un. Enfin. Peut-être avais-je besoin d'amies? Angel ne me paraissait pas vraiment "normale", peut-être pourrait-elle comprendre ce que j'étais vraiment. Pas la petite chose disciplinée et parfaite sur le niveau scolaire, qui faisait l'adoration de profs? Peut-être. La seule personne a totalement m'avoir compris était Tsukiyoko... Enfin. Nous marchons encore, jusqu'a arriver a un croisement, avec un panneau. Angel s'en approcha, curieuse. Elle le lut a haute voix, m'évitant de m'en approcher.

"Au parc des cerisiers, chaque jour est une nouvelle sucrerie à savourer sans retenue ~ °Aujourd’hui, journée spéciale Animal Crossing ! Attrapez vos lance-pierres et tirez sur les ballons !°"

Animal crossing... Un flot de souvenir revint en moi. J'y jouais quand j'étais petite. Mais, comment ça, tirez sur les ballons? Enfin. La louve pris un air surpris, et se retourna vers moi.

"Continuons"

J'en déduit qu'elle avais cru a une plaisanterie. Peut-être. Enfin. Nous continuons de marcher, mais, sur le côté gauche du chemin, une belle terrasse offrant une magnifique vue. La louve se précipite dessus, afin d'admirer la vue qu'elle offrais. Moi, j'y vais plus lentement. Enfin, j'arrive sur la plate forme. C'était beau! Un lac s'offrait a notre vue, en contre bas, et des belles plantes partout. Mais, autour de l'endroit de verdure, les grands immeubles restaient présents, comme pour rapeller que ce spectacle de beauté était tout de même dans une ville. Je reviendrais ici, et peindrais. J'adorais peindre, bien que je n'était pas très douée. Je remarque qu'un escalier mène en bas. Je regarde Angel. Elle avais vu la même chose. L'escalier était composé de belles pierres blanches et du lierre poussait dessus. Je regarde de nouveau la vue. C'était beau... Soudain, un léger bruissement vint a mes oreilles. Angel aussi le remarque, je le constate a son expression. Je compris, sans prendre la peine de plus chercher du regard la chose. la journée Animal crossing. Les ballons. Comme quand j'étais petite, et que je jouais a Animal Crossing. La louve vit le ballon. Avant que je ne puisse prononcer un mot, elle sortit ses deux fausses armes et tira des balles. Elle ne visait pas très bien, et il fallut plusieurs projectiles pour que le ballon se crève, faisant tomber le cadeau. Elle eu l'air fière d'elle, et changeas les cartouche d'un geste qui trahissait beaucoup d'entrainement. Puis, un autre ballon apparut. D'un beau vert, celui là. Elle me tendis la fausse arme.

"Tiens, essaye de l’avoir, celui là. J’imagine que tu sais comment ça marche : tu appuie fort là, sur la gâchette, pour tirer une bille. La visée est en mode Lock On, donc tu devrait pas avoir beaucoup de mal à le canarder. Et t’inquiète, y’a très peu de recul, tu risques pas de te les prendre en pleine poire."
-Merci...

Je pris l'arme en main. parfait. Je fermait un oeil, évaluant la distance. Puis, je tirais. Ratais mon coup. Réessayais, une bille. En plein dans le mille.

-On descend, histoire de voir ce lac de plus près et de récupérer nos cadeaux?

Je lui tends l'arme, et descend en bas. Plusieurs bancs entouraient le lac, et quelques personnes se détendaient, lisaient ou écoutaient de la musique dans l'herbe ou sur les bancs. Mon cadeau, avec les lambeaux de ballon encore accrochés trainait par terre. Mais je ne vis pas celui d'Angel. Je prends mon paquet, et vais m'assoir sur un banc. Je réalise a quel point j'ai soif. Je sort donc ma gourde. Une gourde spéciale, car comment boire avec mon masque? C'est simple, avec une paille. Je glisse la paille dans un trou du bouchon de la gourde, et l'autre extrémité, et bien je la met dans un petit trou de mon masque. Lentement je me mit a boire. J'ouvrirais mon cadeau un peu plus tard. Je ferme les yeux, savourant l'eau encore glacée grâce a la fonction isolante de ma gourde. Soudain, une voix brutale résonna a mes oreilles.

-Ce cadeau, je l'ai vu en première.

La voix était féminine, aigüe et agressive. Je n'ouvre pas les yeux. Elle croyais pouvoir m'impressionner, sûrement, vu mon maigre physique pas un poil sportif. Je lui répond de ma voix la plus froide, calme et inémotive que j'avais.

-Et moi, je l'ai tirée en première. Je pense donc qu'il m'appartient.

Je baisse mes lunettes de ma main libre, et ouvre mes paupière, dévoilant mes deux yeux rouges. Je la fixait d'un regard presque terrifiant. Je remet mes lunettes et recommence a boire. Une chance sur deux qu'elle arrête de m'embêter et qu'elle guette un autre cadeau.


-HJ- Angel, après, c'est a toi de décider des réactions de la fille. -HJ-
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMer 14 Juil - 23:22

"Merci"

Le rongeur prit un des deux guns, et cibla le ballon. Concentrée, elle semblait régler précisément sa visée. Bam ! Loupé. Bam ! … Touché ! Le cadeau chuta à son tour, devant les yeux ébahits d’une Angel esbrouffée.

"… Punaise, mais t’es super douée ! Bon, y’a la visée automatique, mais quand même !"

"On descend, histoire de voir ce lac de plus près et de récupérer nos cadeaux?"

Dit la souris, gardant son éternel air blasé. Au moins, c’est pas ses chevilles qui risquaient de tripler de volume… La louve rangea son pistolet à sa place, puis suivit sa camarade. Elle descendirent les marches, et arrivèrent dans le petit coin de verdure, où quelques calmes personnes vaquaient à leurs occupations. Gwen aperçut immédiatement le paquet blanc, qu’elle partit récupérer. Mais celui de l’épéiste restait introuvable… Peut être était-il tombé derrière une plante ? Elle se mit à sa recherche, pendant que l’hybride blanche, le cadeau en main, alla s’asseoir afin de déguster quelques gorgées d'un liquide rafraichissant.

Soudain, une voix stridente lui fit retourner la tête vers elle.

"Ce cadeau, je l'ai vu en première."

Une hybride pie, qui devait avoir à peu près son âge, se tenait debout devant la souris, l’air hautain. Une adolescente à la silhouette plaisante, grande de taille, portant visiblement les vêtements de la dernière mode, à savoir un slim plus-moulant-tu-meurs, un tee-shirt marin, et des chaussures d’été à semelles compensées. Le genre de fille qui tien plus à ses cheveux qu’à sa vie, et qui serait prête à tuer pour avoir le dernier vernis à la mode… Le canidé s’approcha un peu, sentant que la situation était tendue.

"Et moi, je l'ai tirée en première. Je pense donc qu'il m'appartient."

Gwen baissa ses lunettes, et se contenta de fixer les yeux de l’oiseau, dont l’air supérieur laissa vite place à une expression apeurée.

"Mais… Bordel, c'est quoi ces yeux… Ne… M’approche pas, sale alien !!"

Puis, elle s’en alla sans demander son reste, alors que la frêle miss continua à siroter tranquillement sa boisson. Franchement, elle était bien, cette petite. Plus ça allait, plus notre hybride l’appréciait.

"Incroyable ! Tu l’a remballée d’un simple regard, quoi ! Franchement, chapeau."


Elle se posa à côté d’elle, et s’étendit un peu, en plaçant ses bras derrière sa tête, admirant le ciel, toujours aussi bleu. Puis, elle tourna la tête, et regarda sa nouvelle connaissance, qui buvait grâce à une paille ce qui s’apparentait à de l’eau. Evidemment, si elle était allergique à à peu près tout, cela devait être la seule boisson qu’elle pouvait ingurgiter… Ou pas ! Mais bien sûr ! Le thé magique d’Aurore, pardis ! Le seul breuvage dont le goût n’est jamais le même (mais est garantis toujours délicieux), et dont les ingrédients, eux aussi magique, étaient anti-allergènes. Le tout, évidemment, était de se procurer les fameux ingrédients, dont elle ne savait plus le nom, qui n’étaient pas donnés, et que préparer le bazar n’était pas à la portée de tous… Enfin, son amie lui avait donné la recette, qui se trouvait dans sa chambre, et elle se débrouillera.

"Gwen, je viens juste de tilter, mais il y’a un truc que tu peux consommer, et auquel tu ne peux pas être allergique ! Crois-le ou non, mais c’est un thé magique, composé de plantes bizarroïdes, mais anti-allergènes, vu qu’elles ne sont pas « naturelles ». Il n’a jamais le même goût, étant donné que les plantes elles-même changent d’arôme à chaque fois. Enfin, il faudra absolument que tu y goûte, je suis sûre que ça adouciras ta vie !"

Contente, qu’elle était. Son but, depuis des années : aider les gens. Par tous les moyens. Surtout les gens comme sa camarade, accablés par le destin. Son véritable plaisir : celui des autres.

Mais rapidement, son plaisir se vit gâché par le retour de la jeunette excitée de l’arrière-train, mais en compagnie d’autres filles, à savoir une truie un peu forte, une girafe aussi fine qu’une allumette et grande qu’un phare, avec un cou où elle voulait, une chacal à l’air meurtrier et une ours colossale qui semblait aussi intelligente qu’un pot de fleur. De bonnes amies, visiblement, étant donné qu’elles étaient habillées exactement de la même manières et recouvertes d’une épaisse couche de maquillage. Une belle bande de petites écervelées se dandinant en rythme, espèrent ainsi devenir le centre d’attention. Elles se stoppèrent devant les deux secondes, les regardant quelques secondes de leur air prout-prout. Puis la giraffe prit la parole. Sa voix était faussement distinguée et supérieur.

"Alors c’est elles qui osent t’embêter ? Tsss, de tels débrits ?"

"Regardez là, celle là, avec son attirail ! Attention, c’est la pêche au thon, robot-girl est arrivée." Dit la truie de sa voie aussi grasse que sa peau couverte d’une crème anti-ride.

"Et l’autre, regardez ses vêtements ! C’est fini carnaval ! Et pas la peine de bourrer autant ton soutif, tricheuse. En plus, ça se voit que c’est du faux." Cracha la chacal à la voix rauque.

Angel se releva lentement, les fixant les unes après les autres.

"D’une, mes cocottes, vous feriez mieux de vous taire côté fringues, car à cause des vôtres, on croirait voir des clones accros aux magasines féminins débiles. De deux, pour le physique, et bien j’aimerais bien voir à quoi ressembleraient vos tronches de cakes sans l’espèce d’armure cosmétique que vous avez tartiné dessus. Et de trois, ne vous en déplaise, mais mes seins sont 100% naturels, sans sucres ajoutés." Dit-elle en les faisant rebondir.

Mystifiées. Les cinq poupées de plastique étaient tout bonnement mystifiées, et ouvraient des yeux ébahits. Mais cela ne dura pas longtemps, car la pie, rouge de colère, beugla :

"Marthe ! Explose-leur les dents !"

L’ours se craqua les poings, et sa tête de vieux bouledogue mal léché se rendurcit encore plus. Elle s’avança vers la louve, brandit son poing, et le lança en direction du visage de la miss… Qui esquiva en se baissant en un éclair. Surprise, le mastodonte tenta de viser la souris, qui n’avait absolument rien demandé… Mais le canidé, qui s’était relevé d’une traite, attrapa son bras, et lui envoya un phénoménal coup de coude dans le ventre, avant de lui faire un croche patte, expédiant directement la bête au tapis.

"Touche un seul de ses cheveux et je te réduis à l’état de poussière. Si y’en a une qui veut moufter, c’est maintenant, chuis chaude !"

Nan, elles ne mouftèrent pas, mais prirent leurs jambes à leur cou en hurlant. Puis ce fut au tour de Marthe, qui braillait de sa voix caverneuse "Attendez-moi!".

Elle se retourna ensuite vers Gwen.

"Ouah, je savais pas que ça existait, des abruties pareilles !"
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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyJeu 19 Aoû - 15:48

"Mais… Bordel, c'est quoi ces yeux… Ne… M’approche pas, sale alien !!"

Sale alien... Combien de fois avais-je entendu ça? Avec les "sale monstre" "rat de labo" "la mutante"... Même si a chaque fois je restais impassible, cela m'énervais au plus haut point. Me désespérais, me donnais envie de pleurer. Je détaillais un peu la fille. Une pétasse, voilà le premier mot qui me venais a l'esprit. Elle portais un slim moulant et un T-shirt marin, ainsi que des semelles compensées. Pas forcément laide en soi, mais sans "âme". Elle ne portais pas la tenue parce que elle la trouvais belle, mais parce que c'était "comme il faut". Sa tenue révélais une grande partie de son caractère: une fille sans grande personnalité, qui met des vêtements "a la mode" pour bien se faire voir et pour se faire une place en société. Une fille qui a l'intérieur est très triste, abandonnée car ses parents n'ont sans doute pas assez passé de temps avec elle.
C'était le petit cour de psychologie de Gwen, merci de votre attention. Hem...
Enfin, ce genre de fille me détestaient, et m'utilisaient souvent comme souffre-douleur et pour se persuader qu'elles sont beaucoup mieux que moi, et regardez la pauvre intello avec ses yeux rouges, ah qu'elle est laide, et puis moi je suis a la mode, patati patata. Enfin, bref. Toujours était-il qu'elle étais partie. Angel vint vers moi, d'un air admiratif.


"Incroyable ! Tu l’a remballée d’un simple regard, quoi ! Franchement, chapeau."
"... Merci."

Elle s'assit a côté de moi, et regarda le magnifique ciel. Elle paru entrer dans une grande et profonde réflexion. Moi aussi. Pourquoi est-ce que je vivais? Je n'étais pas utile, pas heureuse. J'étais totalement encadrée, sans liberté ou presque... J'aurais tant voulu faire de choses, mais je ne pouvais pas. Le simple fait de me... Baigner a la mer pouvais me tuer. Manger une tranche de fromage -mais quel gout ça avais?- étais la mort assurée. Et enfin, enlever mon masque pour sentir les bonnes odeurs de la vie étais synonyme de mort. Je baissais les yeux, et recommençais un peu a boire. Ma boisson contenais un peu de pastèque, l'un des seuls fruit que je pouvais supporter a petite dose. Je fermais les yeux, essayant de me concentrer sur le gout quasi-inexistant du fruit.

"Gwen, je viens juste de tilter, mais il y’a un truc que tu peux consommer, et auquel tu ne peux pas être allergique ! Crois-le ou non, mais c’est un thé magique, composé de plantes bizarroïdes, mais anti-allergènes, vu qu’elles ne sont pas « naturelles ». Il n’a jamais le même goût, étant donné que les plantes elles-même changent d’arôme à chaque fois. Enfin, il faudra absolument que tu y goûte, je suis sûre que ça adouciras ta vie !"

J'écoutais tout avec attention. Hum... Très intéressant.

-Hum... Et b-

Seulement je n'eut pas le temps de terminer, car l'oiseau revint, et entourée de sa bande. Toutes habillées a l'identique. Et chacun des visages étaient recouverts d'une couche de maquillage surchargé. Une girafe au cou très grand et a l'air pincé nous regarda, d'un air dédaigneux, exaspérés et un tout petit peu apeuré, étant donné que j'avais un peu baissé mes lunettes afin de la regarder, et que mes yeux rouges vifs et brulants comme les flammes d'une colère contenue.

"Alors c’est elles qui osent t’embêter ? Tsss, de tels débrits ?"

Enchaîna une truie dont la peau étais recouverte d'une véritable armure de crème anti ride, vraiment écœurant.

"Regardez là, celle là, avec son attirail ! Attention, c’est la pêche au thon, robot-girl est arrivée."

Puis, une chacal compléta:

"Et l’autre, regardez ses vêtements ! C’est fini carnaval ! Et pas la peine de bourrer autant ton soutif, tricheuse. En plus, ça se voit que c’est du faux."

La seule restée totalement silencieuse étais une ourse massive et a l'air un peu idiot et borné. Je restais immobile, sachant très bien quoi faire. Rester immobile, et simplement les regarder. Angel allais le régler, je le savais parfaitement. La louve se leva, et leur renvoya a la figure, tandis que je regardais, un peu amusée.

"D’une, mes cocottes, vous feriez mieux de vous taire côté fringues, car à cause des vôtres, on croirait voir des clones accros aux magasines féminins débiles. De deux, pour le physique, et bien j’aimerais bien voir à quoi ressembleraient vos tronches de cakes sans l’espèce d’armure cosmétique que vous avez tartiné dessus. Et de trois, ne vous en déplaise, mais mes seins sont 100% naturels, sans sucres ajoutés."

Elle restaient incrédules, immobiles. Mais la remarque sur le maquillage avais énervé la pie.

"Marthe ! Explose-leur les dents !"

Le visage de la dénommée Martha se durcit, et elle fit craquer ses énormes poings. Elle balança un direct vers Angel. Action assez bête, car c'était facile a esquiver. Je restais immobile observant silencieusement mais j'étais prête a esquiver. La louve se baissa avec facilitée, et l'ourse rata son attaque. Elle décida donc de s'en prendre a moi, comme je l'avais prévu. Seulement, la canidé s'était relevée et avais stoppé son coup, en attrapant son bras, lui donnant un coup dans le ventre et la faisant chuter d'un croche pied. Superbe. J'avais regardé l'action avec émerveillement, et avais eu du mal a y paraitre indifférente.

"Touche un seul de ses cheveux et je te réduis à l’état de poussière. Si y’en a une qui veut moufter, c’est maintenant, chuis chaude !"

La seule réponse furent les cris des filles lorsqu'elles s'enfuirent. L'ourse, un peu en retard beuglais de sa voix caverneuse de l'attendre. Un petit sourire presque cruel se forma sur mes lèvres. Je repris une petite gorgée de la boisson fraiche. La louve revint vers moi, d'un air un peu exaspéré.

"Ouah, je savais pas que ça existait, des abruties pareilles !"

"Et pourtant... Elles me détestent souvent, parce que je fais tâche. Et puis en quelques sorte, elles me trouvent souvent parfaites pour se venger de... quelque chose, le plus souvent un abandon affectif de leurs parents, remontant a l'enfance... Une fille triste et seule qui n'a pas trouvé d'autre moyen que d'être "a la mode" pour s'entourer...
Enfin c'est incroyable comme tu les a toutes remballées. Mon regard et ma personnalité froide peuvent marcher sur une voir deux personnes mais toi..."


Je me souvient soudain qu'elle n'avais toujours pas retrouvé son cadeau. Je parcouru du regard la zone. Je fronce un peu les sourcils.

"Et... si il étais tombé dans l'eau ? "

HJ- Post assez pourri ._." Désolée. ><" -HJ
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Angel Wolf

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MessageSujet: Re: Le paradis? [Gwen Daelsie]   Le paradis? [Gwen Daelsie] EmptyMar 24 Aoû - 20:57

"Et pourtant... Elles me détestent souvent, parce que je fais tâche. Et puis en quelques sorte, elles me trouvent souvent parfaites pour se venger de... quelque chose, le plus souvent un abandon affectif de leurs parents, remontant a l'enfance... Une fille triste et seule qui n'a pas trouvé d'autre moyen que d'être "a la mode" pour s'entourer...
Enfin c'est incroyable comme tu les a toutes remballées. Mon regard et ma personnalité froide peuvent marcher sur une voir deux personnes mais toi..."


"Bah, là, c’était vraiment rien… Juste une colosse maligne comme un grille-pain à faire tomber, et elles ont enchaînées toutes seules… J’ai un peu l’habitude de me battre… Mais bon, t’inquiètes, va. Si la moindre personne t’embêtes, tu viens me chercher, que ce soit une gourde comme celles-çi ou un dinosaure armé jusqu’aux dents, je lui botterais le derrière" Dis-elle en levant un pouce d’un air assuré. "J’me déclare officiellement ta garde du corps personnelle."

Ceci dit elle regarda sa jeune amie, qui semblait chercher quelque chose, scrutant les environs d’un air concentré.


"Et... si il étais tombé dans l'eau ? "

"De q… Ah ! Le cadeau ! Bigre, je l’avais oublié, celui là… En effet, c’est possible. Ce lac est tout bonnement énorme."

Sans plus attendre, elle se dirigea d’un pas décidé vers ledit lac. Il semblait profond. Très profond. Mais bon, rien de si exceptionnel pour notre aventurière, qui en avait déjà vu d’autre. On n’apercevait en tout les cas pas le fond de ce point d’eau, impossible donc de distinguer si oui ou non son paquet s’y trouvait… Rhâââ, la louve n’avait vraiment pas envie de se mouiller pour rien… Elle observa l’endroit, et repéra non loin de là un couple se léchant le visage de tout son cœur. Allait-elle les déranger ?… Oui, sans hésitation. Elle s’approcha d’eux.

Un animal ressemblant de dos à une loutre, au corps svelte mais bien musclé, et torse nu en plus, était au dessus de sa dulcinée, qu’il embrassait tendrement… La jeune fille se rapprocha encore plus. Bon, la jouer en finesse, et surtout, croiser les bras. De là où il est, le jeune homme ne verra ainsi pas son opulente poitrine. Briser des couples, elle l’avait malheureusement déjà fait trop de fois. Surtout ceux composés d’adolescents, qui ne pouvaient s’empêcher de la regarder fixement au moindre de ses passages…


"Hum… Excusez-moi de vous déranger lors de votre langoureux échange, mais j’ai une question à vous poser."

La loutre se retourna, et essuya d'un doigt le coin de sa lèvre inférieur, laissant alors apercevoir sa partenaire… Qui était en fait UN partenaire! Un chien d’une race inconnue, au visage angélique et au corps d’éphèbe, qui regardait les deux filles d'un air amical. Il s’accordait d’ailleurs très bien avec son amoureux, qui avait une petite bouille androgyne. Surprise, la lycéenne tenta tout de même de cacher ses émotions.

"Pas de problème, voyons. Qu’y a t’il?" Demanda l'animal aquatique

"Heu… Je… Je voudrais savoir si vous avez vu ou entendu quelque chose tomber dans l’eau il y’a quelques minutes."

"Oui, j’ai effectivement entendu un bruit », répondit le chien. « Ca m’a d’ailleurs fait sursauter, j’ai faillit donner un coup de tête à mon compagnon."

"Je confirme." Dit la loutre d’un air blasé.

"Parfait. Gwen, tu veux bien me garder mon sac, s’il te plaît ? Je ne serais pas longue. Si je ne remonte pas au bout de cinq minutes, ne panique pas, je présume que monsieur est très bon nageur. A tout de suite"

*Splash !!*

Ouais, saut de l’ange, avec prise d’élan, qu’elle nous avait fait. Bref, elle se trouvait enfin sous l’eau. Tout un univers. Une fois sous la surface, c’était comme changer de monde. Le lac apparaissait comme un lieu magique, avec des plantes aquatiques, des bancs de poissons nageant un peu partout, des pierres colorées… Mais pas le temps de s’extasier devant le paysage, le temps était compté. Nageant les plus vite possible, Angel calculait. Etant grandement habituée aux escapades sous-marines, elle pouvait rester jusqu’à environ 3 ou 4 minutes en apnée. Grand maximum. Plus annoncerait une noyade, suivie d’une mort certaine. Et les tréfonds de l’endroit commençaient à peine à être visible… Elle ne devait vraiment pas perdre la moindre seconde, et il était trop tard pour reculer.

Se rapprochant à grandes brassée du sol, elle aperçut enfin une forme incertaine blanche, au milieu d’un tapis de longues algues vertes. Accélérant, elle se rendit compte que c’était bien le cadeau qu’elle avait dégommé. Dieu merci, il n’était pas tombé entre les pattes d’une quelconque créature ou n’avait pas chuté au fin fond d’une crevasse. Une fois à sa hauteur, elle s’en saisit… Mais il était aux prises avec ces terribles plantes des fonds marins, qui s’étaient collées à lui. Des algues adhésive ? En prenant garde de ne pas trop s’en approcher, elle tira de toutes ses forces l’objet, solidement accroché.


*Allez… Allez… Lâchez-le, foutus végétaux… Gnnn…*

Et schlak ! Arrachées, les plantes. Vite, partir…… Mais, horreur ! Le pied de l’étudiante avait touché une des algues, et elle était à présent prise au piège. Nageant au plus vite, elle faisait tout son possible pour se sortir de cette situation, car l’oxygène commençait sérieusement à lui manquer. Elle se débattait comme une diablesse, gâchant le peu qu’il lui restait.

Enfin. L’algue avait été arrachée. Sans attendre, la louve remonta en direction de la surface. Mais, à la moitié de son trajet, la tête vint à lui tourner. Elle commençait à voir trouble, ne distinguant peu à peu plus rien.


*Et merde, merde, merde… Nan, encore un peu… Nan… N…*


********************************************************************************


Angel cracha une gerbe d’eau, et toussa grassement. Puis, doucement, elle ouvrit ses yeux, et se redressa d’un coup. Elle semblait encore en vie, mais voyait toujours mal. Les formes zigzaguant devant ses yeux s’assemblèrent petit à petit, et elle aperçut devant elle la loutre, trempée, l’air inquiet, et un peu plus loin, le chien, au bord des larmes, et Gwen, dont l’attirail ne laissait transparaître le moindre sentiment. A ses côtés, le paquet. Pfou. Elle se laissa tomber en arrière.


*Mission accompliiie ! Yes !*




HJ - Voiiilà, ainsi tu as de quoi improviser lors du passage sous-marin d'Angel. Et je t'interdis de laisser Gwen regarder l'eau pendant 5 minutes. C'est mon premier yaoi, alors... Je sais pas. ._. *Se fait arracher les dents*
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