What the... Venioc ? [Venioc / Persia]

" Je lui ai simplement offert une leçon de vie détestable, qu'il a naturellement pas apprécié. Mais il valait mieux ça, que le laisser se faire tuer. "
" ... Ah... "
*Me faire tuer et puis quoi encore. Il s'amuse à me faire croire n'importe quoi pour me protéger. Il se fiche de qui ?*

Venioc foudroya le renard du regard. Peut être était il sincère ? Peut être avait il vraiment voulu le dissuader de foncer tête baissée ? Mais dans ce cas, non seulement il n'avait absolument pas compris le chat mais de plus il s'était complètement tromper dans la manière de faire.

"Qu'il ait apprécié cette leçon ou pas, je m'en contrefiche. Au moins, je n'aurai pas son cadavre sur la conscience si il se remet à foncer tête baissée dès qu'il a un semblant d'espoir sous les yeux. J'ai fait ce que je devais faire, rien de plus, rien de moins. Qu'il se plaigne, ça soulagera ses nerfs."
" ... son... cadavre ? "
" Mon.. cadavre …? "

Là, le chat resta un instant bouche bée.

"C'est pas parce que j'ai une nouvelle piste que je vais foncer sans réfléchir. Je suis pas stupide. Faut pas exagérer j'suis pas suicidaire. "

Venioc baissa les oreilles. Des tendances suicidaires ? Il avait connu. C'était vrai qu'à une époque, pas si lointaine, il avait beaucoup de mal à se trouver une raison de vivre mais depuis qu'il fréquentait Persia c'était fini. Certes ce soir là, il avait vraiment cru pouvoir agir. Faire quelque chose. Chaque jour qui passait réduisait son espoir de retrouver Tissia. Mais maintenant il savait qu'il devait surtout prendre son temps pour étudier toutes les pistes. C'était ainsi qu'il progresserait. Le chat frissonna. Il se sentit transpercé par une drôle de sensation, une sensation qui lui était familière. Roy usait encore de ses pouvoirs mais cette fois pour créer une véritable piste de ride. Bien mieux que ce qu'ils auraient pu trouver dans la ville ou même ailleurs.

"On est là pour apprendre et avoir un peu de fun non ? Alors commençons la leçon."
" ... mais... Roy... Pourquoi... "

Persia semblait complètement abattue, elle s'effondra contre un arbre avant de se lamenter en pleurant.

" Mais... Mais moi je vous adore tous les deux !! Et cela me fait énormément mal que vous vous détestiez ainsi, surtout pour si peu de choses !! Moi je veux changer les choses !! Au moins quand je suis là, faites un effort !! J'en peux plus, moi !! "

Aussitôt Venioc s'accroupit près d'elle et la serra dans ses bras. Il n’aimait pas la voir dans cet état, cela lui brisait le cœur.

"Je ferais des efforts, je te le promets ! "

Murmura-t-il à l'oreille de l'échidné de façon à ce qu’elle seule entende. Puis il l'embrassa dans le cou avant le lui prendre la main et de la relever. Il l'enlaçait de son bras gauche et se retourna vers le renard. Il lui tendit sa main libre. Roy lisait dans les émotions, alors il comprendrait que même si il avait encore beaucoup de rancœur, il était prêt à oublier pour passer à autre chose. Pour Persia. Pour Tissia. Les deux femmes qui comptaient plus que tout dans son cœur.

"J'ai pas apprécié ta "leçon de vie" mais j'ai compris. "

Libre à Roy d'accepter ou pas sa poignet de main, maintenant Venioc ne se sentait plus aussi mal envers l'échidné. Il avait fait sa part pour la réconciliation, à Shadowfox de faire le reste. Il se pencha pour ramasser la planche de la jeune fille et lui tendit.

"Allez maintenant tu me montres de quoi tu es capable? " Dit il de manière encourageante.

Il voulait surtout pouvoir parler librement à Roy sans qu'elle soit là pour s'effondrer encore une fois en pleurant.

Venioc suivit un moment l’échidné du regard pendant qu’elle faisait quelques tours d’échauffement, puis alla s’asseoir au pied de l’arbre juste là où elle s’était tenue un instant plus tôt. Le renard ne tarda pas à le rejoindre.

"Pourquoi est-ce que tu mens ? Tu ne veux pas lui faire de mal. Mais tu fais pire encore. Tu ne lui fais pas confiance et tu lui mens. C'est pas la meilleure façon de la préserver. Agir dans son dos, c'est pas la solution. Tu n'as strictement rien compris à ce que je t'ai appris. J'ai l'impression que tu ne saisis pas la situation dans laquelle tu es. Ta sœur n'a pas simplement été enlevée. Elle n'a pas simplement eut peur, elle n'était pas seulement inquiète d'avoir été enlevée et séquestrée. Tu n'as pas ressentit l'effroi de la scène. Après que tu m'as laissé étudier la peluche, j'ai suivis sa trace jusqu'au lieu de l'enlèvement. Et ses émotions vont bien plus loin que celle de la victime d'un enlèvement. Elle n'avait pas peur que pour elle, elle avait surtout peur pour toi. Interprète ça comme tu veux, mais ses ravisseurs ne sont pas n'importe qui. Si tu veux y arriver, il faut que tu aiguises ton esprit."

Venioc resta paralysé. D’autant parce que le renard se trompait mais surtout par ce qu’il venait de lui révéler. Bien sûr il se doutait que cet enlèvement n’était pas qu’un simple rapt. Sinon ils n’auraient pas tué ses parents il y aurait eu demande de rançon. Mais surtout il lui apportait une confirmation. Qui faisait éclater ses derniers doutes. Il ne réagit pas immédiatement ce qui permis à Roy de continuer.

"Ca fait 5 minutes que je te parle, et je sais bien que t'as pas écouté une broque de ce que je t'ai dis. Retiens simplement ça : le jour où tu seras dans la merde, oublie ton égo et appelle moi, ou bien j'écrirai probablement ton épitaphe : "Parce qu'il n'a pas su écouter le premier connard venu.""

Le chat poussa un long soupir. Il continuait de regarder l’échidné qui maintenant enchainait les figures.

« Jusqu'à maintenant j’avais encore un doute. On m’a dit qu’elle était morte. Le psy, mon entourage, tout le monde disait que je faisais un refus de deuil que je devais l’oublier parce qu’elle n’était plus là. Tu viens de me prouver le contraire… Je suis pas fou... »

Le chat se sentait étrange tout au fond de lui il y avait toujours eu ce doute cette incertitude qu’en à sa santé mental. La peur que son fol espoir ne soit qu’un rêve.

« Tu te trompes. Tu peux peut être lire mes émotions comme tu l’as fait avec la peluche mais tu n’es pas dans mes pensées. J’ai pas mentis. Je ne lui ai jamais rien caché, Persia sait tout de cette histoire. Ce n’est pas pour elle que je ne lui ai rien dit à propos de notre altercation. Je pensais que tu ne souhaitais pas exposer tes pouvoirs à tout va. »

Persia venait d’une belle acrobatie de grimper dans un arbre et commençait à chanter. Comme sa voix avait un effet apaisant sur le félin.

« Elle m’a promis de l’aide mais je ne veux en aucun cas la mettre en danger. Je sais qu’ils sont dangereux, je sais que j’ai aucun atout pour sortir ma petite sœur de là. J’ai pas de pouvoir, j’suis juste un ado ordinaire. Mais je veux pas mettre la vie d’autres personnes en péril. Et je t’ai parfaitement écouté. »

Venioc détourna le regard de l’échidné pour plonger dans celui orange de Roy.

« Si je t’appelle et qu’il t’arrive quelque chose comment je l’explique à Persia, à tes parents ? Je sais que je pourrais rien faire seul mais ca me donne pas le droit d’embarquer d’autres personnes dans ma galère. Alors que dois-je faire ? Abandonner ma sœur à son sort. Il en est hors de question. Attendre pour trouver un moyen sans danger ? C’est ce que je fais depuis des mois. Lorsque tu as… Utilisé tes pouvoirs l’autre soir pour me … Pour me faire comprendre. J’ai cru… J’ai cru qu’enfin j’avais une solution. Je comptais en parler à Persia pour qu’elle m’aide à les maitriser avant de faire quoi que ce soit. Mais c’était qu’une illusion. Je suis juste un type ordinaire. »

Venioc se recroquevilla sur lui-même. Il avait un peu de mal à assimiler ces nouvelles informations. Il peinait à imaginer Tisssia en proie à une terreur indescriptible. Pourquoi aurait elle eu peur pour lui ?

« Je comprends pas ! murmura-t-il pour lui-même. Pourquoi ils l’ont enlevée ? Pourquoi avoir tué nos parents ? On a pas de fortune, ils ont jamais demandé de rançon. Pourquoi ma famille ? »

C’était par là qu’il devait commencer. Pourquoi Tissia ? Pourquoi lui ? De nouveau il regarda le renard mais avec inquiétude cette fois.

« Est-ce que tu as ressenti du danger pour elle. Je veux dire ils ne lui ont pas fait de mal ? Elle n’est pas en danger ? Pas vrai ? »

C’était une réelle inquiétude. La sachant pour le moment être aux mains de ses ravisseurs mais en sécurité, il pourrait plus sereinement se pencher sur un plan, sur les maigres indices qu’il possédait. Déjà Roy lui avait en quelques mots fournis plus d’indications que la police ou même ces propres recherches. Le rider se releva et lui tendit la main. Sans vraiment réfléchir il accepta l’offre et se releva.

"T'es là pour apprendre ? Lève-toi et prouve moi que j'ai tort. Montre moi que tu es à la hauteur."


Il fut un peu surpris que Roy lui présente sa propre planche, il la regarda un moment. Elle était belle et semblait bien équilibrée.

« Tu sais la dernière fois qu’on m’a prêté une planche je l’ai abimée. »

Certes le conducteur y était aussi pour beaucoup mais il avait pris des risques inconsidérés, il ne recommencerait pas la même erreur. Venioc prit une profonde inspiration et monta sur l’engin. Comme la première fois il se sentit rapidement à l’aise, il avait un excellent équilibre et tenait sans peine. Il avait déjà assimilé les bases avec Katos, les déplacements, l’accélération… Pourtant il ne souhaitait pas recommencer sa première erreur. Cette fois il se contenterait de voler à basse altitude et doucement le temps d’appréhender un peu la planche. Pour les figures et la vitesse il verrait plus tard. ^o^’ Une fois qu’il eut trouvé son équilibre et qu’il se sentit à l’aise sur la planche, il revint vers le renard et en descendit d’un bon souple.

« Je t’écoute professeur ! Par quoi on commence ? »

Roy usa de ses pouvoirs pour créer un parcours semé de bosses et de dénivelés. Idéal pour apprendre à rester debout sur la planche. Venioc embrassa rapidement Persia qui justement revenait plus resplendissante que jamais puis il inspira à fond et monta sur la planche. Il fit un premier tour d’essai. N’allant pas trop vite pour éviter de tomber, il voulait dans un premier temps reconnaitre le terrain. Très concentré sur son ride, il ne s’occupait absolument plus des deux autres qui discutaient entre eux. Le chat avait comme tous les félin un très bon sens de l’équilibre, sa queue lui servait de balancier et lui assurait une parfaite stabilité même sur les pièges du chemin qu’il n’avait pas vu de prime abord. Bien campé sur ses jambes légèrement fléchies pour amortir les chocs Venioc ridait en toute liberté. Cette sensation grisante de vitesse et de liberté il en rêvait depuis l’enfance. Pourtant malgré ses nombreuses réclamations ses parents n’avaient jamais voulu qu’il pratique ce genre d’activité. Trop dangereux répétaient ils tout le temps. Comme si il pouvait se casser au moindre choc.

*Maintenant je les ai plus sur le dos. *

Aussitôt pensée, il regretta cette réflexion. Il donnerait n’importe quoi pour entendre encore une fois sa mère lui crier de faire attention. Ou même pour une de ses interminables disputes avec son paternel à propos des risques d’un scooteur. Ils lu manquaient tellement. Venioc refoula les larmes qui commençaient à monter. Il devait passer à autre chose. Ses parents n’étaient plus il lui restait Tissia quelque part et Persy. Et en plus d’une activité sportive apprendre à rider lui permettrait d’avoir un très bon moyen de transport idéal pour ses recherches. Aussi il s’appliqua avec plus d’attention. Il profita d’une belle ligne droite pour prendre un peu de vitesse. Elle se finissait avec une grande bosse. Le félin accéléra juste avant le début de la montée et décolla d’un bon mètre. Il parvint à faire un flip et à se rétablir sans le moindre mal. Assez fier de lui, il regarda vers ses deux compagnons un large sourire éclairant son museau.

*J’espère que Persy a vu ca !*

Il était prêt à recommencer si il le fallait. Cette figure n’avait rien de difficile mais c’était sa toute première. Lorsque son regard améthyste tomba sur Roy et Persia son sourire disparut aussitôt. L’échidné était accrochée au bras du renard, la tête posée sur son épaule. Un geste qui n’avait rien d’uniquement amical. C’était beaucoup plus que ca pour Venioc. Cette vision lui fit l’effet d’une douche froide. Il eut l’impression qu’on lui plantait un couteau en plein cœur. Complètement déconcentré, il ne vit pas la petite aspérité du parcours et faillit se casser la figure. Il se retint de justesse. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait. Pourquoi ? Est-ce que Persia le trompait avec ce type. Impossible. Sa raison refusait l’évidence. Il se cherchait toute sorte de prétexte. Mais il devait se rendre à l’évidence.

*C’est pour ca qu’elle voulait qu’on se réconcilie ? *

Voulait-elle ainsi plus facilement lui annoncer qu’elle le quittait. Venioc ne savait plus que penser. Une terrible déception l’envahit. Comment ? Comment avait-il pu croire qu’une aussi jolie fille tomberait amoureuse de lui. Ce renard était mieux ? La douleur dans sa poitrine se transformait en haine sourde. Roy lui avait déjà pris sa dignité, il avait frappé dans son amour propre, l’avait largement humilié sous un prétexte de protection et maintenant, il lui piquait sa copine. C’en était trop.

* Il va me le payer ! *

Le chat fit volte face toujours sur la planche du rider. Il fonça à toute vitesse sur le couple et sauta juste devant Roy.

« C’est comme ca que tu comptes m’aider ? En me piquant MA copine !!! » hurla-t-il à l’adresse du terminale tout en balançant son poing vers son visage.



[ HJ Haha j'vais me faire rétamer ^^HJ]

Venioc n’eut rien le temps de comprendre, il se retrouva projeté contre un arbre où il étouffa un cri de douleur. Son dos avait violement heurté l’écorce dure. A peine s’était il remit debout qu’il faillit basculer en avant, ses chevilles emprisonnées par la planche de Roy. Le félin ne s’en rendit d’ailleurs même pas compte car le renard était déjà sur lui son avant bras appuyant sur se gorge. Lorsqu’il voulut le repousser il s’aperçut que ses poignets aussi étaient entravés. Il se retrouvait en l’espace d’une seconde à la merci du rider visiblement très en colère.

"Je ne t'aurai jamais cru stupide au point de vouloir me défier !"

Venioc n’écoutant que sa rage força sur ses entraves ce qui eu pour seul résultat de lui entailler les chevilles tandis que ses bras furent parcouru d’une vive douleur. Les insultes qu’il pensait restèrent dans sa gorge comprimée. D’ailleurs il commençait à suffoquer.

"Elle t'aime pauvre imbécile ! Tu comprends ça ?! Elle t'aime ! Elle fait tout son possible pour que tu sois heureux, mais tu es trop aveugle pour te rendre compte du joyau que la vie t'offre ! Ridiculise toi tout seul avec ta jalousie si c'est ce que tu veux ! Mais avant de continuer à te laisser foutre toi-même ta vie en l'air, tu vas m'écouter !"

Venioc le défia du regard, il chercha au font de ces pupilles oranges la sincérité qu’il croyait inexistante chez le renard. Et enfin il la découvrit. Roy était vraiment en colère. Il voulait protéger Persia exactement comme lui. Il réagissait exactement comme lui aurait réagi pour Tissia.

"Elle est là pour toi ! Et que cela te plaise ou non, JE suis là pour toi ! Elle pense que toi et moi sommes ennemis à cause d'elle, alors qu'elle n'avait strictement rien à voir avec nos problèmes. Maintenant, tu viens de lui donner une raison de culpabiliser à cause de ta jalousie. Tu crois que je suis là pour te piquer Persia ? Mais pauvre con ! Tu te la voles tout seul en réagissant ainsi ! Persia est pour moi la petite soeur que je n'ai jamais eut, je ne suis pas amoureux d'elle, mais crois moi, si tu continues comme ça et que tu la fais souffrir, tu entendras parler de moi."

Ce discourt lui fit l’effet d’une douche froide. Le félin se retrouva complètement abattu. Pourquoi n’avait il pas pensé à ca ? C’était si évident maintenant. Il avait toujours fait confiance à Persia. Comment avait il pu douter d’elle une fraction de seconde. Il se sentit si honteux. Si stupide. La pression sur ses membres se dissipa. Roy le libérait de ses menottes. Venioc ne bougea pas. Il peina à tenir encore sur ses jambes. Mais il resta droit pour écouter les dernières paroles du goupil.

"Tu veux être son petit ami ? Alors abandonne toute jalousie, consacre toi corps et âme à elle. Offre lui ton coeur, comme elle tente de te donner le sien. Tel est ton serment. Et ceci pour ne pas l'oublier !"

Le chat essuya une violente gifle. Il ne réagit pas, la douleur lui brulait la joue et un mince filet de sang s'échappa de la commissure de ses lèvres. Cette gifle allait lui laissé un souvenir cuisant et douloureux pendant longtemps bien plus que n'importe quelle autre blessure.

"Je ne sais pas si il retiendra la leçon, mais je compte sur toi pour lui apprendre qu'être jaloux ne lui servira qu'à une chose : te perdre."

Il avait déjà tout perdu Persia était la dernière personne à qui il pouvait encore s’accroché. Sans elle il ne survivrait pas. Il baissa la tête les oreilles couchées en arrière. Il était presque amorphe jusqu'à ce qu’une seconde gifle le réveille brusquement.

« Non mais t’es bête ou quoi !! Arrête d’être jaloux, ça sert à rien !! Franchement sur ce coup-là t’es pas doué ! J’ai eu peur, moi ! Et maintenant j’me sens coupable comme pas possible ! Tu ne penses qu’à toi !! »

Ses paroles furent plus violentes que le coup qu’elle venait de lui porter. Elle lui déchirait le cœur. Cette sensation qu’il avait ressentie lorsque les policiers étaient venus chez lui ce soir là. Une sensation de vide. Un vide immense et douloureux. Pourtant lorsqu’elle vint se blottir dans ses bras il compris à quel point Persia tenait à lui. A quel point Roy avait raison. Il ne savait plus quoi faire la repousser, la serrer dans ses bras. Son cœur prit rapidement le dessus sur son esprit embrouillé. Il referma ses bras sur les épaules de la jeune fille, tandis que leurs lèvres se scellaient.

« Ne t’inquiète pas… c’est juste que je considère Roy comme mon grand frère, je me permets quelques petites choses avec lui, mais je n’aime que toi… »
Je sais !murmura-t-il.

Maintenant oui il avait réalisé. Tout ce que le renard lui avait vainement expliqué prenait enfin un sens.


« … dis… tu doutes pas de moi… hein ? »

Venioc plongea son regard dans celui de l’échidné verte. Il caressa doucement son visage de la main, essuyant les larmes.

"Je n’ai jamais douté de toi. C’est de moi dont il s’agit. J’ai agit comme un idiot. Je n’ai aucune excuse. "

Le félin regarda en direction d’où était parti le rider. Il devait des excuses à Persia mais il devait surtout à Roy. Tout ce temps où il croyait que l’hybride roux s’amusait à ses dépent. Il s’était fourvoyé. Il s’était complètement trompé sur son compte. Il l’avait jugé sans le connaitre. Et maintenant il le regrettait amèrement. Persia l’entraina doucement vers la sorte du parc. Vers la ville.

« Viens, on va se promener tous les deux… d’accord ? »

Il se contenta de hocher la tête affirmativement et lui rendit son baiser. Cette sortie en ville lui ferait le plus grand bien. Et puis il avait une dette à payer.