Il fini la mousse au chocolat, s'essuya la bouche et me regarda dans les yeux. Comme a presque chaque fois, mes joues s'empourprèrent un peu, mon coeur s'accéléra un peu. Mais c'était très léger. On devait sûrement se séparer, c'était beaucoup plus raisonnable, mais je ne demandais qu'a être avec Yoru. Je me sentais si bien avec lui. Il me répondit finalement:
-J’pense qu’on va se séparer. Tes parents vont s’inquiéter sinon.
-C'est vrai.
Le renard se lève et va payer l'addition. Je me lève aussi, prenant gare a ne rien oublier. Je vais me mettre devant le restaurant, attendant qu'il me rejoigne. Pendant ce temps, j'envoyais un SMS a Akim, afin qu'elle vienne me chercher devant le restaurant -nous l'avions convenu en tant que l'un des points de rendez-vous. Telles que je les connaissaient, la lézarde viendrais très vite, un peu inquiète pour moi. Et puis au pire, je rentrerais en métro. Mais bon, elle avais a coup sûr tout fait pour que se soit elle qui vienne me chercher. Enfin. Il arrive. Une petite boule se forme dans ma gorge. On allais se quitter. Je reçois la réponse au SMS. Ma mère allait arriver dans a peine 5 minutes. OK... Yoru me souris. Je fit de même. J'aurais encore aimer rester avec lui, mais bon. On pourrais se revoir une autre fois, peut-être.
-Malgré les quelques problèmes qu’on a eu, je me suis bien amusé. C’était un chouette aprèm’. Tu a besoin d’aide pour rentrer ? On sait jamais, tu pourrais tomber sur d’autres de ces dragueurs.
-Et bien, ma mère va venir me chercher ici, elle devrais arriver dans quelques minutes.
Je reste immobile. C'était vrai, ça avais été une très belle journée, malgré les problèmes. Tout avais été si bien, et peut-être simplement parce que Yoru était là. J'entends une voiture qui arrive, et se gare. Je regarde. Akim était là. Je m'approche un peu de Yoru, et lui dit:
-Enfin... on va devoir se... quitter... Alors... Salut. On se reverras au lycée...
Je lui souris une dernière fois, le regardant. Je fit demi tour, et entrais rapidement dans la voiture. La lézarde souriait, heureuse. Elle me demanda si ça avais été bien, et je lui répondis que oui, souriant. Le moteur s'enclencha, et je me retournais une dernière fois, lui faisant aurevoir de la main.